Ce prêt permettra à la Banque de participer au financement de la phase 1 de Noor Midelt, globalement estimé à 2,2 milliards USD, aux côtés de cinq autres bailleurs de fonds que sont la KfW, la BAD, la BEI, l'AFD et le Clean Technology Fund. La Banque mondiale émettra un prêt de 400 millions USD (environ 4 milliards DH) pour cofinancer Noor Midelt, le plus grand complexe solaire du plan Noor . Ce prêt devra toutefois être approuvé d'ici la fin de l'année par le conseil d'administration du Groupe de la Banque mondiale au profit de l'Agence marocaine pour l'énergie durable (MASEN). Le dossier de prêt, transmis aux hauts responsables de la Banque à Washington, sera précisément présenté au mois de juillet au Conseil des administrateurs du groupe de la Banque mondiale pour examen et approbation. Une fois que ce qui s'apparente à une formalité sera dépassée, ce prêt permettra à la Banque de participer au financement de la phase 1 de Noor Midelt, globalement estimé à 2,2 milliards USD (environ 22 milliards DH en attendant que le coût réel soit connu au moment de l'adjudication du marché sur la base de l'offre du soumissionnaire retenu), aux côtés de cinq autres bailleurs de fonds qui sont de traditionnels partenaires du Maroc. Parmi ces derniers, il y a lieu de citer la banque allemande KfW, qui sera vraisemblablement le plus important contributeur au financement de cette première phase avec un apport attendu de 750 millions de dollars (environ 7,5 milliards DH). Suit par ordre décroissant, donc derrière la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) qui est sollicitée pour un financement de 260 millions de dollars (environ 2,6 milliards DH). Idem avec la BAD, la décision n'est pas encore définitivement tranchée. Masen doit attendre une approbation du prêt d'ici la fin de l'année en cours. Sur la liste des principaux bailleurs de fonds ayant donné leur accord de principe pour soutenir la phase 1 de Noor Midelt, il y a ensuite la Banque européenne d'investissement (BEI) qui contribuera à hauteur de 200 millions de dollars (environ 2 milliards DH). La BEI est suivie par l'Agence française de développement (AFD) qui a décidé d'accorder un prêt de 100 millions de dollars (environ 1 milliard DH). Enfin, en queue de peloton des bailleurs de fons de la première phase de Noor Midelt, nous retrouvons le Clean Technology Fund (Fonds pour les technologies propres) qui a envisagé de mettre 50 millions de dollars (500 millions DH) sur la table. En additionnant tous ces montants prévus par ces six (6) bailleurs de fonds internationaux, on tombe sur un total de 1,76 milliard de dollars (environ 17,6 milliards DH), ce qui veut dire que le reliquat de 0,44 milliard de dollars (environ 4,4 milliards DH) requis pour boucler la totalité du financement de 2,2 milliards de dollars (environ 22 milliards DH) devra être apporté par le futur adjudicataire du projet, en partenariat avec Masen. D'ailleurs, les noms des cinq consortiums officiellement pré-qualifiés par Masen, pour participer à l'appel d'offres final qui sera lancé prochainement, viennent d'être dévoilés. Il s'agit d'ACWA Power Consortium; d'EDF Energies Nouvelles Consortium; d'Engie Consortium; d'Innogy SE Consortium et de JGC Consortium. Ces consortiums ont été retenus parmi 7 candidats qui ont soumis leurs propositions en novembre dernier pour être pré-qualifiés. Masen devra donc compter sur l'adjudicataire pour trouver une partie du financement. Sinon, elle a également la possibilité de trouver un ou plusieurs autres bailleurs de fonds supplémentaire(s) pour combler ce gap. En attendant, rappelons que ce projet sera déployé sous le schéma IPP (production indépendante d'électricité) à Midelt, dans la province d'Errachidia, à 450 km au sud-est de Rabat. Il porte sur plusieurs étapes notamment la conception, le financement, la construction, l'exploitation et la maintenance des centrales Noor Midelt Phase I. Au cours de cette première phase dite "Noor M I", deux centrales de technologie hybride vont combiner du thermique à concentration (Concentrating Solar Power Plant -CSP) et du photovoltaïque (PV). La puissance développée va varier entre 150 MW et 190 MW par centrale. La capacité de stockage sera de 5 heures au minimum. À signaler que le projet Noor Midelt sera à son achèvement la plus grande centrale solaire du Maroc. En effet, le complexe solaire sera à terme doté d'une capacité de 800 MW. Signalons que les projets développés par Masen, dans le cadre du plan solaire multi-sites et multi-technologies Noor, visent à produire une capacité totale minimale de 2000 MW à l'horizon 2020, soit environ 14% du mix de la production électrique du royaume. À ce jour, 680 MW ont déjà été produits avec succès à Ouarzazate, Laâyoune et Boujdour Masen, partenaire de l'IRSEC'17 Cette année encore, Masen est partenaire de la 5ème édition de l'IRSEC, qui aura lieu du 4 au 7 décembre, à Tanger. L'agence en profite pour lancer un appel à projets et encourage les spécialistes des énergies renouvelables à soumettre leurs travaux de recherche en ligne à travers le lien http://med-space.org/irsec17. La date limite de soumission des travaux est fixée au 30 juin. En attendant, il faut noter que l'IRSEC est le rendez-vous annuel des chercheurs confirmés du monde entier. La cinquième édition de la Conférence internationale sur l'énergie renouvelable et durable vise à fournir un forum international pour faciliter la discussion et l'échange de connaissances sur les résultats de recherche les plus modernes et les défis et opportunités actuels et futurs liés à toutes les facettes et les aspects des énergies renouvelables et durables. Le public cible de l'IRSEC'17 comprend toutes les personnes intéressées du monde universitaire, de l'industrie et des gouvernements, en particulier les chercheurs, les décideurs, les ingénieurs, les doctorants, les étudiants en maîtrise ainsi que tous les spécialistes des questions liées aux énergies renouvelables et durables. Ces derniers se rencontrent à l'IRESEC pour discuter et échanger sur un large éventail de sujets d'actualité portant sur les technologies d'énergie renouvelable, l'efficacité énergétique, l'énergie verte, les changements climatiques, les systèmes énergétiques durables et les réseaux intelligents. «Noor Ouarzazate» primé par la BAD La centrale solaire marocaine «Noor» de Ouarzazate a décroché le prix «2017 Africa Development Impact» dans le domaine des énergies, lors de la 52ème session des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), tenue dans la ville d'Ahmedabad, dans l'Etat de Gujarat en Inde. Un communiqué des organisateurs a indiqué que le complexe «Noor Ouarzazate» a décroché ce prix dans la catégorie «Eclairage et énergie en Afrique», eu égard à la contribution de ce projet innovant dans l'utilisation des énergies renouvelables et à son rôle dans la réduction de la dépendance de l'Afrique vis-à-vis des énergies fossiles fortes émettrices de gaz à effet de serre.