Le mur des mensonges sur les violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf est en phase de démolition. La Ligue Marocaine pour la citoyenneté et les droits de l'Homme (LMCDH) a déposée la semaine dernière une plainte contre l'Algérie auprès de la Cour africaine des droits de l'Homme. En déplacement à Arusha en Tanzanie, Driss Sedraoui, le président de la LMCDH, a rencontré le greffe de la cour pour lui remettre la plainte. En effet, un numéro a été attribué à cette plainte déposé par la LMCDH contre l'Etat algérien. Dans une déclaration pour LesEco.ma, Driss Sedraoui a souligné que la Ligue travaille sur le dossier depuis 2012. La ligue qui dispose de plusieurs succursales dans les provinces du Sud, notamment, à Smara, Dakhla et Laâyoune, garde un œil permanente sur la situation des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf. Son président a assuré que la ligue est en contact direct avec plusieurs familles de victimes qui ont été tués par les services algériens et qu'elle a alerté l'ONU dans ce sens. Dans cette perspective Sedraoui a assuré que puisque les moyens de la ligue sont limités, cette dernière compte présenter lors de la prochaine session de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples une demande à l'Union Africaine (UA) pour déployer des envoyés spéciaux aux camps de Tindouf. Au sujet des attentes de cette plainte, Sedraoui déclare que « le premier acquit c'est cette révélation illicite que l'Algérie est partie prenante dans ce conflit puisque l'état fantoche de Polisario se trouve sur son sol ». Et de la sorte, l'Algérie est un responsable direct de se qui se passe dans les camps de Tindouf. Le but ainsi est de classer Polisario auprès des Nations Unies sur la liste des organisations terroristes. Le second objectif de cette requête est de dévoiler les violations de l'Algérie auprès de l'UA et qu'elle alimente le désaccord entre le Maroc et un certain nombre de sahraouis. Le ministre des Affaires étrangères algérien devra représenter l'Algérie lors de ce procès. L'Algérie risque une expulsion des instances continentales s'elle refuse, comme elle a l'habitude de faire, le verdict du tribunal de la Cour africaine de Droits de l'Homme.