La session ordinaire du mois de juillet a été marquée par un bras de fer entre les partis de l'opposition que sont le PAM, le RNI, le PI et l'USFP qui contestent «la main mise du MP et du PJD sur la région et leur marginalisation». La session ordinaire du Conseil de la région de Fès-Meknès du 3 juillet a été marquée par le refus des membres des partis de l'opposition constitués des PAM, RNI, PI et USFP de signer la feuille de présence. Ces derniers contestaient leur «marginalisation» et la non prise en considération d'un certain nombre de questions proposées et de projets figurant à l'ordre du jour. Les membres des partis n'ont pas voulu s'inscrire sur la liste de présence pour ne pas atteindre le quorum et de ce fait reporter la session à une date ultérieure, mais cette tentative a échoué puisque le 1er vice-président du conseil a décidé de commencer les travaux de la session sans prendre en compte la liste de présence ni la signature des PV. Face à cette décision, les quatre partis d'opposition ont boycotté le déroulement des travaux de cette session qui d'après eux «ne respecte pas les lois en vigueur nécessaires pour la validation des AGO».«Les points programmés à l'ordre du jour lors de cette session ne comportent pas les projets discutés et étudiés lors des séances restreintes par les présidents des commissions restreintes, ainsi nous avons dressé une liste de 13 questions et l'avons adressée au président de la région, dont la plupart restent toujours sans réponses», déplore Mustapha Merizak, président de la Commission des relations extérieures et des partenariats de la région de Fès-Meknès mais ce n'est qu'après l'arrivée du président de la région Mohand Laenser, du wali et des gouverneurs que les choses sont rentrées dans l'ordre. Pour le président de la région : «puisque le budget de l'année 2017 n'a été voté que lors de la session du mois de mars dernier, la plupart des projets étudiés seront présentés puis votés lors de la session du mois d'octobre». Cette rencontre a connu l'élection de Fatema Boubakr du parti de l'Istiqlal au poste du vice-président de la Commission d'agriculture et du développement rural.