Selon Bank Al-Maghrib, la valeur ajoutée agricole marquerait une hausse de 13,4%, tandis que le rythme du PIB non agricole s'améliorerait de 3,1% à 3,3%. Le taux directeur est maintenu inchangé à 2,25%. Le Maroc devrait enregistrer une croissance économique de 4,4% en 2017 après s'être limitée à 1,2% en 2016. C'est ce qui ressort des dernières prévisions de Bank Al-Magrib qui a tenu, hier, sa deuxième réunion trimestrielle de l'année. Portée par un rebond de la production céréalière, estimée par le Département de l'Agriculture à 102 millions de quintaux, la valeur ajoutée agricole marquerait une hausse de 13,4%, tandis que le rythme du PIB non agricole s'améliorerait de 3,1% à 3,3%. En 2018, la reprise des activités non agricoles se poursuivrait avec une croissance de 3,6% et, sous l'hypothèse d'une campagne agricole moyenne, la valeur ajoutée agricole enregistrerait un léger recul de 0,9%, la croissance globale devant ainsi revenir à 3,1%. S'agissant du déficit du compte courant, il devrait se creuser légèrement à 4,6% du PIB en 2017 avant de s'alléger à 4% en 2018. «Dans ces conditions, et sur la base d'entrées d'IDE d'un montant équivalent à 3,2% du PIB en 2017 et à 3,5% en 2018, la prévision des réserves de change a été revue à la baisse. Celles- ci devraient assurer la couverture de 6 mois d'importations de biens et services au terme de 2017 et rester proche de ce niveau à fin 2018», estime la Banque central qui a, d'ailleurs, decidé de maintenir le taux directeur inchangé à 2,25%. Pour ce qui est du déficit budgétaire, il devrait, selon les prévisions de Bank Al-Maghrib, s'alléger à 3,6% du PIB au terme de 2017 et à 3,4% en 2018.