Une délégation du CRI de la région a participé avec 14 pays au lancement du projet «The Next Society» pour le développement des écosystèmes d'innovation en Méditerranée dont le budget est estimé à plus de 7 millions d'euros. Une délégation du CRI de la région Fès-Meknès vient de participer, il y a quelques jours, aux travaux de lancement du projet «The Next Society» pour le développement des écosystèmes d'innovation en Méditerranée, qui s'est tenu à Athènes par la plateforme de coopération pour le développement économique en Méditerranée (ANIMA). «Le projet The Next Society comprend deux grands programmes, à savoir MedValley qui dédie une enveloppe de 4 millions d'euros sur 4 ans pour le développement des écosystèmes d'innovation en Méditerranée et MedVentures, qui dédie 3 millions d'Euros sur 4 ans et vise l'accélération de 24 Clusters et 36 Startups du sud de la Méditerranée», précise Youssef Belmrabat, chef de service développement de la coopération et du partenariat au sein du CRI de la région Fès-Meknès. Le responsable a également expliqué que le projet offre de nombreuses possibilités de partenariats commerciaux et d'innovation entre les pôles sud-méditerranéens et européens, ainsi qu'entre leurs membres (entreprises). En plus du CRI Fès-Meknès, cette rencontre a connu la participation de l'Agence marocaine de développement des investissements, du CRI Marrakech-Safi, Start-Ups Maroc et de R&D Maroc. À ce sujet, il faut rappeler que le Maroc fait partie des 15 pays qui constituent une communauté d'acteurs engagés dans l'innovation et le développement économique. Elle réunit 30 partenaires, entre entrepreneurs, investisseurs, entreprises, ONG et pôles de développement économique, d'innovation et de recherche publics et privés d'Europe et des pays méditerranéens. Durant cette réunion, de nombreuses problématiques dont souffre la région ont été soulevées par les participants. C'est le cas par exemple de savoir comment diffuser une culture d'entrepreneuriat et de leadership auprès des jeunes et des initiatives qui pourraient contribuer à avoir un nouveau regard sur leur potentiel et nourrissent le mouvement The Next Society... Pour Candace Johnson, présidente d'EBAN (The European Trade Association for Early Stage Investors) «Les solutions aux problèmes du monde d'aujourd'hui résident dans les entrepreneurs du Maghreb, du Moyen-Orient et de l'Afrique». Vladimir Rojanski de la DG NEAR à la Commission européenne a, quant à lui, souligné l'importance de la création d'emplois et du développement des PME et des start-ups, ainsi que la forte volonté de l'Union européenne de soutenir l'innovation au travers du développement de nouveaux mécanismes de financement dans la région. Cela dit, force est de noter que le programme «The Next Society» ambitionne de mettre en œuvre des activités concrètes pour éliminer les obstacles à l'innovation et libérer le potentiel créatif des innovateurs en Méditerranée. Il s'agit aussi de renforcer les écosystèmes d'innovation et favoriser la création de valeur par la mise en avant de solutions concrètes. Le projet vise également à renforcer la coopération entre les pôles européens et sud méditerranéens (Maroc, Algérie, Tunisie, Egypte, Liban, Jordanie et Palestine).