L'instance décisionnelle de la 1er Chambre a pris diverses résolutions portant essentiellement sur le renforcement de la représentation féminine au sein des structures internes mais aussi en lien avec la diplomatie parlementaire. L'harmonisation des règlements intérieurs des deux Chambres est aussi à l'ordre du jour. L'intervalle des sessions n'est pas synonyme d'un gel des travaux parlementaires. Le bureau de la 1er Chambre multiplie en effet les réunions, durant cette période de vacances parlementaires, en vue de baliser le chemin devant plusieurs projets conçus pour une plus grande efficacité des structures internes ainsi que pour assurer une participation élargie des élus, notamment les femmes. Pour le volet législatif, et après examen des propositions de lois qui ont été déposées, essentiellement par le groupe de l'Istiqlal, le bureau de la Chambre des représentants a décidé de transférer les six propositions devant trois commissions : Celle de la législation, des secteurs sociaux ainsi que la Commission des finances et du développement économique. À l'ordre du jour également, la création d'un groupe de travail provisoire qui aura la lourde tâche de traduire les mesures relatives à la parité, que ce soit pour l'action législative, le contrôle du gouvernement et la diplomatie parlementaire. Sur le volet diplomatique, la feuille de route tracée en coordination avec la Chambre des conseillers a été aussi validée fin mars, dans l'optique d'accompagner les efforts déployés par la diplomatie officielle, après la réintégration du Maroc à l'UA. Pour l'épineuse question de l'harmonisation des règlements intérieurs des deux Chambres, les axes de la complémentarité des actions des deux Chambres seront privilégiés, ainsi que l'intégration des modalités imposées par la loi organique des finances, et celle portant sur les pétitions émanant du tissu associatif. La mise en place de dispositions garantissant la régularité des séances d'évaluation des politiques, lors des plénières ou au sein des commissions, est également en ligne de mire de la révision projetée. À rappeler que les deux Chambres ont déjà fixé les domaines d'évaluation durant la 2e moitié de cette année législative et qui se rapportent respectivement à la problématique de développement des zones montagneuses et la convergence régionale des projets arrêtés dans le cadre du programme de lutte contre la pauvreté.