Le lancement du cycle de conférences-débats Echoscope vient couronner deux ans d'existence des «Echos quotidien». Avec ce nouvel outil de communication et d'information, votre quotidien inaugure une nouvelle phase de son développement. Une étape en totale harmonie avec la promesse que nous avons faite à nos lecteurs depuis le lancement, en novembre 2009, à savoir l'économie et plus encore. Après la version papier, les spéciaux et les hors série qui sont venus enrichir le paysage médiatique de notre pays, le site lesechos.ma qui nous a ouvert une fenêtre sur le monde et qui est consulté aujourd'hui par des milliers d'internautes à travers plus de 150 pays, nous avons célébré, le 3 novembre, la naissance d'une nouvelle marque du groupe : Echoscope. Cette initiative s'inscrit dans le développement naturel du quotidien économique et financier qui s'est imposé dès le départ comme un espace de débat, de décryptage et de croisement d'idées et d'expériences. Il était donc tout à fait logique que le débat, dans le contexte actuel que traverse notre pays, soit mis sur la scène nationale et qu'il se transforme d'un simple bouillon d'idées à un espace de rencontre professionnel et privilégié avec un panel de choix et une assistance de haute facture. Echoscope constitue pour «Les Echos quotidien» un nouveau défi, celui d'offrir aux décideurs un espace professionnel pour décrypter l'actualité, lancer des pistes de réflexion et faire émerger de nouvelles idées, à la hauteur des attentes du nouveau Maroc. Echoscope est notre manière à nous, «Les Echos quotidien», de contribuer au débat national sur les enjeux du développement et de la croissance, le tout autour des idées, des expériences et des échanges d'une élite nationale de choix dont nous avons eu un échantillon représentatif dans la salle. C'est l'une des raisons qui nous ont poussés à choisir pour première thématique : «Quelle élite politique et économique pour le Maroc de demain ?». La réponse à cette question, que tout le monde se pose d'ailleurs, propulse le débat au-delà de l'échéance électorale du 25 novembre prochain. Ce choix, en lui-même, était pour l'équipe des «Echos quotidien», un défi. Celui d'inciter les intervenants et les participants à laisser de côté leurs sensibilités politiques, à la veille de la campagne électorale, et fixr le microscope sur les Hommes et les Femmes qui vont porter le projet Maroc. Ceux qui seront amenés à manager l'entreprise Maroc, ceux qui auront pour tâche de concrétiser l'esprit de la nouvelle Constitution et de gérer la chose locale dans le cadre du projet de régionalisation avancée, ceux qui seront les ambassadeurs de la marque Maroc à l'étranger... qui sont-ils, quelles sont leurs motivations, quels sont les critères de réussite de leur mission...? Le royaume traverse une phase de transition décisive où plusieurs réformes politiques et économiques sont menées en vu de façonner le nouveau paysage politique et économique et donner au Maroc les outils pour mener à bien son nouveau rôle de leader de la région. Un enjeu qui nécessite la mobilisation de toutes les forces vives de la nation, qu'elles soient économiques, politiques, associatives, administratives... Le choix de la thématique s'est avéré pertinent de l'avis des participants et des médias qui étaient présents à la rencontre jeudi dernier. Le débat, qui a duré deux heures, a permis de dégager des pistes de réflexion intéressantes qui ont été appuyées par les témoignages et les points de vue de Mbarka Bouaida, députée RNI et digne représentante de cette élite politique engagée et convaincue que la jeunesse marocaine a son mot à dire dans la phase actuelle et aura un rôle primordial à jouer dans l'avenir. L'expérience de Adil Douiri, ex-ministre du tourisme et président de l'Alliance des économistes istiqlaliens, a également apporté son éclairage sur la base d'un vécu de jeune ministre et des ambitions d'un parti qui entame sa mue. À chaud, les participants n'ont pas manqué, dans leurs réactions, de relever l'effet séduction qu'a eu la contribution de Karim El Aynaoui, directeur des études et des relations internationales à Bank Al-Maghrib, qui a pris part à Echoscope en tant que jeune économiste. À travers ses idées complètement assumées, il n'a pas hésité à bousculer certains a priori et surprendre par ses points de vue très souvent opposés à l'école Douiri. Cerise sur le gâteau, Mohamed Horani, patron des patrons, n'a pas hésité à rappeler le rôle citoyen et engagé que le monde des affaires doit désormais assumer pour que le développement du Maroc soit harmonieux et surtout... synchronisé. Fidèle à l'esprit de la maison, le nouveau venu, Echoscope, a déjà ses adeptes et ne manquera pas de surprendre, tout comme Les Echos quotidien et lesechos.ma. Une première édition qui a tenu ses promesses et qui a donné envie aux participants d'être déjà à la suivante. À très bientôt. Télécharger notre supplément Spécial Echoscope L'interactivité, une particularité de Echoscope Parce que nous sommes convaincus que le débat et la thématique choisie préoccupent beaucoup plus de personnes que ce qu'une salle d'hôtel peut accueillir, Echoscope donne aussi la parole aux internautes. À travers la page Facebook de l'événement, des milliers de lecteurs et de bloggeurs ont ainsi eu l'occasion de s'exprimer en nous faisant parvenir leurs commentaires et interrogations qui ont été intégrés dans le débat. Les équipes des Echos.ma ont été mobilisées pour assurer une couverture on line sur le site lesechos.ma, permettant ainsi à des milliers d'internautes de suivre les différentes étapes du débat en temps réel. Les temps forts des discussions, les réactions de la salle, les photos, tout a été repris en live sur l'espace dédié à Echoscope sur lesechos.ma. La vidéo sera également mise en ligne incessamment pour que l'information soit partagée avec tous les lecteurs des «Echos quotidien».