«Solidarité sahraouie en Europe» et «Eurabe United», deux associations actives en région flamande, viennent d'exprimer leur soutien aux familles des victimes des événements de Gdim Izik. Les deux associations belges estiment, dans un communiqué, que le renvoi de cette affaire devant une juridiction de droit commun est en lui-même une justice rendue aux familles et à leurs proches dans la mesure où ils peuvent pour la première fois se constituer partie civile. Les deux associations estiment que contrairement à ce que véhiculent certains médias, il s'agit d'un procès qui implique des individus ayant commis des crimes de droit commun. Il est à rappeler que vingt-cinq personnes sont poursuivies dans le cadre des événements tragiques survenus le 8 novembre 2010, dans la localité de Gdim Izik, à 15 km de Laâyoune, au cours desquels 13 personnes, dont 11 membres des forces de l'ordre, ont été sauvagement tuées. Les accusés ont été jugés une première fois devant un tribunal militaire en février 2013, qui les a condamnés à des peines allant de deux ans de prison à la perpétuité pour «constitution de bandes criminelles, violences sur les forces de l'ordre ayant entraîné leur mort avec préméditation et mutilation de cadavres». Suite à une réforme de la justice militaire introduite par le Maroc en juillet 2015, en vertu de laquelle les civils ne pourront pas être jugés par un tribunal militaire, la Cour de cassation a décidé de déférer les accusés devant une juridiction civile pour qu'ils soient rejugés. Tags: Droit commun Gdim Izik associations familles Belgique Maroc