Bonne nouvelle pour les cinéphiles et les amoureux du cinéma marocain. Le Musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain offre la possibilité au public de découvrir le cinéma marocain de ces dernières décennies avec un programme intéressant. Le Musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain ouvre ses portes et son auditorium au cinéma marocain, durant ce mois de ramadan. Tous les vendredis et samedis, le public pourra découvrir ou redécouvrir un film de plusieurs réalisateurs marocains contemporains de Nour Eddine Lakhmari à Narjiss Nejjar en passant par Tala Hadid, Mohamed Mouftakir, Nabil Ayouch, Mohammed Lyounsi, Leila Marrakchi et Youssef Britel. «Nous voulions absolument mettre en avant la richesse du cinéma moderne marocain, en partenariat avec le Centre cinématographique du Maroc», confie Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées. Plus qu'une simple projection, il s'agit de faire en sorte que le public rencontre le réalisateur et connaisse, un peu plus, la genèse de chacun des films projetés. Ce weekend, le public rbati a eu l'occasion de voir- ou revoir- le célèbre «Casanegra», avec la présence de son réalisateur, celui qu'on ne présente plus : Nour Eddine Lakhmari. Le réalisateur qui vient de terminer le tournage de son 3ème opus sur la ville blanche qu'il intitule jusqu'à présent «Burn out», était ravi d'une telle initiative. «Merci au MMVI et au CCM pour cette belle initiative culturelle... Quel plaisir de voir un grand public présent et intéressé... L'art et la culture sont les solutions», a-t-il publié sur les réseaux sociaux, quelques minutes après son intervention. Il en était de même pour «La Nuit entr'ouverte», de Tala Hadid samedi 11 juin. Le weekend prochain, le musée propose «Terminus des anges», de Narjiss Nejjar, Mohamed Moftakir et Hicham Lasri, vendredi et «L'écharpe rouge», de Mohamed Lyounsi samedi. Quant aux prochains rendez-vous, il ne faut pas rater «Whatever Lola Wants» de Nabil Ayouch, vendredi 25 et «Rock the Kasbah», de Leila El Marrakchi, le samedi 26 juin avant de laisser place à «Chaibia», de Youssef Britel, le vendredi 1er juillet et «L'orchestre des aveugles», de Mohamed Moftakir, le samedi 2 juillet. Les séances sont gratuites et commencent à 21h30, dans la limite des places disponibles.