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«La mission des scientifiques n'est pas facile»
Publié dans Les ECO le 31 - 03 - 2016

Tayeb Sadiki : Président de la «Fondation des experts et chercheurs de Drâa-Tafilalet»
Ingénieur en télécom, Tayeb Sadiki, qui a occupé plusieurs postes de responsabilités au sein de groupes leaders en France, a choisi de rentrer au Maroc, en 2011, année où il va intégrer l'Université internationale à Rabat. Aujourd'hui, Tayeb Sadiki, qui a été élu, la fin de la semaine dernière, président de la «Fondation d'experts et chercheurs de la Région Drâa-Tafilalet», a d'autres ambitions. Il espère instaurer un modèle de recherche et développement pour la région Drâa-Tafilalet.
Les Inspirations ECO : La Région Drâa-Tafilalet fait aujourd'hui face à beaucoup de contraintes. Votre mission, en tant que chercheur, sera-t-elle aisée ?
Tayeb Sadiki : La mission des scientifiques n'est certes pas facile. Mais nous allons faire en sorte de mobiliser et de fédérer toutes les compétences issues ou amies de la région, afin de mettre une stratégie globale, laquelle englobera l'ensemble des secteurs. Il s'agit de trouver un modèle de recherche et développement pour Drâa-Tafilalet. L'idée n'est pas de copier d'autres modèles; nous allons essayer de trouver un modèle de développement spécifique à la Région. Pour cela, nous allons être à l'écoute de toutes les toutes les compétences de la région. Sachant que sur le volet financier, et afin de faire aboutir nos travaux, nous allons également essayer d'avoir des ressources financières autres que celles du Conseil régional, lequel a déjà voté un budget de 10 MDH, pour soutenir la recherche et développement. Enfin, nos propositions seront appuyées par des chiffres et des études concrètes. Je pense que si l'on arrive à présenter un dossier complet à toute instance, quelle qu'elle soit, elle ne pourra qu'accepter nos propositions.
Quelle sera la démarche de la fondation des experts et chercheurs pour favoriser le développement dans la Région Drâa-Tafilalet ?
Nous allons nous organiser en comités. Chaque comité sera constitué de spécialistes et d'experts qui seront appelés à participer à la conception d'un programme de développement régional adapté aux besoins de notre région. Après la constitution du bureau, nous passerons directement à la constitution de cinq comités. Il s'agira d'un comité relevant de tout ce qui est économie et tourisme, un comité portant sur la recherche et développement, un autre qui concernera la formation au niveau de la région, un comité sur tout ce qui est dispositif juridique et enfin un comité qui sera axé sur tout ce qui est art et culture. Par la même occasion, nous allons passer directement, après la constitution du bureau et des comités, à la constitution d'une équipe qui va représenter la Région Drâa-Tafilalet dans la COP22, l'année prochaine, à Marrakech. À noter, enfin, que les consultations entre les chercheurs vont se poursuivre. Chaque année, ce même forum sera organisé, dans le but de réunir les chercheurs, les économistes, les experts en environnement, les bailleurs de fond,...etc. Le but étant de continuer à débattre toutes les problématiques de la Région Drâa-Tafilalet. Une région, disons-le, qui regorge de compétences dans toutes les spécialités.
Quels sont les besoins de la région ?
Lors de ce forum, des ateliers ont été organisés, avec pour objectif d'identifier les besoins, les déficits et les problèmes que connaît la région. L'un des déficits cités, c'est celui en rapport avec les ressources humaines. Certes, il y a un potentiel énorme en matière de ressources humaines, notamment dans les métiers miniers, les énergies renouvelables. Une des actions qui devra entrer en vigueur, c'est celle d'identifier les formations adaptées à la Région Drâa-Tafilalet, notamment dans ces domaines. Le but principal, c'est donc de faire en sorte qu'il y ait toutes les formations, notamment au sein des universités. Au centre des préoccupations, il y a aussi le volet des ressources humaines dans la santé et dans le domaine de la protection de l'environnement dans cette région, laquelle souffre de sécheresse.
Que peuvent rapporter, concrètement les scientifiques au développement régional de Drâa-Tafilalet ?
Si on exclut le scientifique de tout ce qui est «prise de décision», c'est que l'on n'a rien compris. Le scientifique, il est dedans. Le scientifique doit élaborer des produits que nous allons trouver, demain, dans le marché, notamment en termes de formation, d'innovation,...etc. Il faut juste l'impliquer, et s'il n'est pas impliqué, il faut donc l'associer à tout ce qui est développement. Est-il nécessaire de souligner, quand on parle d'étude, que, derrière cette étude, il y a l'université, des experts, des chercheurs et des sociologues. Et dans le cadre de notre fondation, il sera question de réunir toutes les compétences qu'il y a dans la région pour aboutir à une vision globale et transversale.


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