Budapest, la capitale de la Hongrie./DR Une vingtaine d'entreprises marocaines sont actuellement en prospection à Budapest (Hongrie) dans le cadre d'une mission B to B multisectorielle organisée par Maroc Export, en marge des travaux de la 2e session de la Commission mixte maroco-hongroise. Présidée par le ministre délégué chargé du Commerce extérieur, Mohamed Abbou, cette mission permettra de cerner les opportunités du marché hongrois, sur lequel l'opérateur marocain doit agir sur des axes nouveaux tels que la création d'une plateforme logistique des exportations marocaines vers les pays de la région centre et européenne, indique un communiqué de Maroc Export. Elle a également pour objectif de finaliser le protocole d'accord de coopération entre Maroc Export et la Maison nationale hongroise de commerce et de convenir d'un plan d'action pour les trois prochaines années afin de renforcer les échanges commerciaux et de partenariat entre les deux pays, ajoute le communiqué. Quant à la commission mixte maroco-hongroise, elle s'articulera sur les moyens d'améliorer les relations économiques entre les deux pays. Quant aux échanges de marchandises entre le Maroc et la Hongrie, ils ont atteint 1,6MMDH en 2014 avec une amélioration de 43% par rapport à 2013. Les importations marocaines en provenance de la Hongrie se sont, elles, élevées à 1,4MMDH et les exportations marocaines vers ce même pays n'ont pas dépassé les 214MDH. Bien que la Hongrie ne compte que 10 millions de consommateurs, ce pays donne l'accès à plus de 100 millions de consommateurs des 7 pays voisins. Les produits marocains ont un grand potentiel d'exportation sur le marché hongrois, notamment textile, électrique, agroalimentaire et pharmaceutique. De plus, explique Maroc Export, un potentiel relativement important réside dans certains produits relevant des secteurs de l'agriculture et de la pêche, de l'agroalimentaire, de la chimie-parachimie, de l'électrique-électronique, de la mécanique et de la métallurgie ainsi que du textile-habillement. Toutefois, il existe quelques entraves pour les produits marocains sur ce marché. Il s'agit notamment de la barrière de la langue et du problème de compétitivité surtout vis-à-vis des entreprises de la région.