Orange, un des leaders mondiaux des télécoms les plus présents en Afrique, a annoncé en début de semaine dernière le lancement d'une nouvelle gamme de services de paiement par téléphone mobile en collaboration avec Visa pour les abonnés Orange Money. Le Botswana sera le premier pays à bénéficier de cette nouvelle gamme de services qui permettra aux clients d'accéder facilement à leurs fonds 24h/24, et qui offrira aux clients de nouvelles options de transaction dans les points de vente, en ligne et dans les distributeurs automatiques. Actuellement, Orange Money offre aux clients la possibilité d'utiliser leurs téléphones mobiles pour transférer de l'argent à un autre client à l'intérieur ou à l'extérieur du pays, acheter du crédit téléphonique et payer ses factures. Désormais, les abonnés Orange Money du Botswana pourront utiliser leur compte Orange Money pour effectuer des paiements par carte Visa, payer leurs achats dans les magasins et dans les commerces en ligne du monde entier, et pour effectuer des retraits d'argent dans plus de 300 distributeurs Visa du pays. Banques. La BAD «bon élève» selon Fitch Ratings Fitch Ratings a confirmé la note à long terme AAA pour la Banque africaine de développement (BAD) avec une perspective stable. Les analystes de Ficth ont avancé plusieurs arguments pour justifier leur note. Les notes de rating de la BAD sont principalement soutenues par les qualités intrinsèques de la banque, en particulier son excellente capitalisation en fonds propres. Les ratios de capital ont été renforcés par l'augmentation de capital de 200%, approuvée en 2010 et étalée sur 8 à 12 ans, ce qui permettra à la banque de développer son activité de prêt. Bien que la banque ne soit pas soumise à la réglementation bancaire internationale, la BAD exerce son activité dans un cadre prudentiel strict, prenant en compte les ratios de capitalisation en fonds propres, de volume d'emprunts et de liquidités disponibles. Même si la qualité des actifs reste faible, avec une note moyenne de prêt de BB+, celle-ci s'améliore lentement. Les engagements de la BAD en prêts souverains sont protégés par le statut de créancier privilégié. Commerce. L'Afrique se penche sur ses relations avec les USA Les relations commerciales entre les Etats-Unis et les pays africains bénéficiant de la «Loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA)» font l'objet d'une attention spéciale au 12e Forum de l'AGOA. Cette rencontre a démarré le vendredi dernier à Addis Abeba, la capitale éthiopienne, et se poursuivra jusqu'au mardi 13 août. Le forum de cette année met l'accent sur la transformation durable de l'Afrique par le commerce et la technologie, et marquera une étape importante dans l'accord commercial introduit en l'an 2000 entre l'Afrique et les Etats-Unis, qui expirera le 30 septembre 2015. Un rapport, préparé par la Commission économique pour l'Afrique (CEA), en collaboration avec l'Initiative pour la croissance en Afrique de la Brookings Institution, présente les différents scénarios sur l'avenir des relations commerciales américano-africaines, avec ou sans l'AGOA. Infrastructures. 340 millions de dollars pour un projet régional hydroélectrique Le conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un financement de 340 millions de dollars pour le projet régional hydroélectrique des chutes de Rusumo, selon un communiqué de presse de l'institution financière internationale. Les populations du Burundi, du Rwanda et de la Tanzanie bénéficieront de ce projet. Il s'agit de la première opération mise en œuvre dans le cadre de l'Initiative pour la région des Grands Lacs de la Banque mondiale lancée en mai 2013 par Jim Kim, le président de la Banque mondiale, lors de sa visite historique avec Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU, dans cette région. Le coût global du projet est de 468,6 millions de dollars. La centrale hydroélectrique des chutes de Rusumo, qui devrait produire jusqu'à 80 mégawatts d'électricité, permettra d'accroître la capacité et la fiabilité des réseaux électriques du Burundi, du Rwanda et de la Tanzanie. Elle entraînera aussi une réduction du coût de l'électricité, promouvra l'énergie renouvelable et encouragera le développement économique en créant des emplois. Finances. Barclays Africa Group affiche ses ambitions «Barclays Africa Group Ltd veut conquérir rapidement une position de premier plan en matière de gestion de fortune de millionnaires africains, dont les actifs sont estimés à 1.400 milliards de dollars», selon une information reprise de l'agence de presse spécialisée Ecofin. Selon RBC Wealth Management et Cap Gemini, le nombre de ces millionnaires africains approchait 140.000 personnes en 2012, en croissance de 9,9%, soit l'une des progressions les plus importantes au niveau mondial. Cette stratégie, lancée par Barclays et qui sera déployée dans les pays africains où le groupe a une forte présence, a été dévoilée au site d'informations financières Bloomberg. Barclays Africa résulte de la fusion des filiales africaines d'Absa Group et de Barclays Plc., qui reste le premier actionnaire du nouvel ensemble, et qui dispose de 14 millions de clients dans 12 pays dont le Botswana, le Ghana, le Kenya, l'Île Maurice, les Seychelles, la Tanzanie, l'Ouganda et la Zambie. Après le Royaume-Uni et les Etats-Unis, la région Afrique est désormais la troisième région en termes de contribution au résultat avant impôt de Barclays Plc.