Au titre du premier semestre 2013, Maroc Leasing affiche une évolution favorable de ses principaux agrégats. En effet, l'encours financier est en quasi-stagnation (-0,79%) à 11,3 MMDH à fin juin 2013. Le produit net brut est, pour sa part, en progression de 27,4% à 128 MDH. Bénéficiant de la maîtrise des charges d'exploitation, le coefficient d'exploitation ressort par conséquent en recul de 6,6 points à 26,4% à la même date. Au final, le résultat net ressort en amélioration. Ce dernier évolue de 2,85% à 34,5 MDH. En conclusion, Maroc Leasing semble tirer son épingle du jeu face à une concurrence acharnée, affichant une bonne progression de ses principaux agrégats financiers au titre du premier semestre de l'année en cours. Cosumar. À alléger selon BMCE Capital Bourse «Le repli des cours à l'international conjugué à la bonne récolte betteravière attendue cette année au Maroc devrait permettre de réduire la pression sur le besoin de fonds de roulement (BFR) de Cosumar, sans pour autant influer significativement sur les marges, eu égard au subventionnement des prix en vigueur». C'est ce qui ressort de la note sur le secteur «agroalimentaire & boissons» élaborée et publiée par les analystes de BMCE Capital Bourse. Ainsi, dans l'attente de la publication des comptes du sucrier national au 30 juin 2013, les analystes de la société de Bourse recommandent aux investisseurs d'alléger le titre dans les portefeuilles, sur la base d'une valorisation à 1.820,3 DH par action et au cours de 1.900 dirhams, observé le 26 août 2013. Délai clients. Un allongement aux conséquences lourdes Depuis 2009, le délai clients s'est allongé de 6 jours. Globalement, ce sont surtout les très petites entreprises (TPE) qui souffrent le plus. Elles ont subi un allongement des délais clients de 15 jours en 2011, qui restent à un niveau très élevé (160 jours soit 5,3 mois). En revanche, une stabilisation des délais de paiement a été constatée pour la grande et la moyenne entreprise. Seulement une augmentation de 2 jours a été effectuée entre 2010 et 2011. Cette situation a eu des conséquences lourdes sur la trésorerie des entreprises, ce qui a engendré une croissance des défaillances depuis 2009 (6,9% en moyenne). Bien entendu, les TPE sont les plus vulnérables face à la crise. En effet, 93% des défaillances observées en 2012 et 2013 ont concerné des TPE. Créances en souffrance. Des évolutions contrastées selon les banques Le secteur bancaire marocain affiche à fin juillet 2013 une importante augmentation des créances en souffrance (CES) de +11,9% qui recouvre des évolutions disparates selon les banques. En effet, selon une note de CFG group, les CES d'Atiijariwafa Bank ont connu une croissance de 6%, soit un taux de CES de 3,3% avec un taux de couverture de 80,3%. La BCP a connu une très forte hausse des CES de +36,4%, soit un taux de CES de 5,2% avec un taux de couverture en baisse à 54,1%. Les CES de la BMCE ont pour leur part connu une croissance de 6%, soit un taux de CES de 4,3% et un taux de couverture de 69,4%. À l'instar des autres banques cotées, BMCI a connu une hausse des CES de l'ordre 6,6%, soit un taux de CES de 7,1% avec un taux de couverture stable à 68%. Pour Crédit du Maroc, les CES ont connu une hausse de 20,1%, soit un taux de CES de 9,1% (le plus haut parmi les banques cotées) avec un taux de couverture en baisse à 67,5%. Seule la CIH a connu une baisse des créances en souffrance de -3,8%, soit un taux de CES de 8,6% avec un taux de couverture en hausse à 56,6%.