Le secrétaire général de l'UpM, Fathallah Sijilmassi./DR 20 ans après sa création, le processus de Barcelone doit être redynamisé afin de renforcer le partenariat euro-méditerranéen. C'est ce qu'a affirmé le secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée (UpM), Fathallah Sijilmassi. Selon celui-ci, qui intervenait au Collège européen à Varsovie à l'occasion de la fin de l'année académique 2014-2015, le terrorisme et l'immigration sont les principaux phénomènes auxquels la Méditerranée doit faire face, afin que celle-ci soit redynamisée. En outre, il a tenu à rappeler que l'Europe a besoin de stabilité à l'extérieur de ses frontières, et qu'elle ne pourra l'obtenir sans mettre en place, non plus de simples politiques de co-développement, mais un véritable partenariat et une politique proactive. «Renforcer les complémentarités, les synergies et favoriser l'émergence de projets économiques et industriels concrets ouvrira non seulement un nouveau champ des possibles, mais favorisera à terme une véritable dynamique entre les pays membres de l'UpM et leurs partenaires européens», a dit Sijilmassi. Par ailleurs, Fathallah Sijilmassi a décliné les différentes activités de l'UpM, qui s'articulent autour la jeunesse et de l'employabilité. Il a cité, à ce propos, le projet stratégique de l'Université euro-méditerranéenne de Fès, appelant à un partenariat entre cette université et le Collège européen. Il est à noter que le Collège européen est financé par l'UE. Il est ouvert aux étudiants méritants de pays membres ou associés de l'UE. Sept étudiants marocains en sont sortis lauréats au titre de l'année académique 2014-2015. Pour rappel, le processus de Barcelone, lancé en novembre 1995, définit un cadre et des projets de coopération entre les pays du pourtour méditerranéen, notamment dans le domaine de la sécurité, du développement et de la culture.