Le long débat parlementaire relatif aux nouvelles attributions de l'instance de probité a été bouclé hier sous la coupole. Les enjeux de la transformation dictée par la Constitution de 2011 restent importants durant cette étape clé dans la construction du système national d'intégrité. Une séance plénière a été réservée, hier, à l'ultime touche à apporter au statut de l'Instance nationale de probité, de prévention et de lutte contre la corruption déposée au Parlement en juillet 2014. La version finale de la loi 113-12 a ainsi été favorablement accueillie dans le cadre de la 2e lecture. Les membres de la 1re chambre avaient en effet donné leur feu vert (143 voix) lors de la 1re lecture, sans que l'opposition vote contre le nouveau statut. 6 articles ont été amendés lors de l'étape de la Chambre des conseillers et concernent essentiellement la réception des plaintes et la prise en compte des compétences des autres instances de contrôle en vue d'éviter les enchevêtrements nuisibles. Retrouvez l'intégralité de cet article dans l'édition du jeudi 21 mai, disponible en kiosques, ou en version e-Paper