Le besoin d'un cadre juridique dédié et d'une meilleure implication du privé et de l'ONCF sont relevés dans une étude fraîchement publiée. Les droits de préemption et de remembrement pour venir à bout de la problématique du foncier sont préconisés. Cinq ans sont passés depuis le lancement de la stratégie logistique marocaine et les résultats sont toujours timides pour ne pas dire en deça des attentes. Le privé qui ne suit pas, les banques qui restent frileuses par manque de visibilité et de garantie, une externalisation absente, des problèmes de foncier... la liste est longue. Nous sommes encore très loin de l'objectif fixé, à savoir baisser le poids de la logistique de 5% de PIB et partant alléger le chiffre d'affaires des entreprises de ce fardeau devenu trop pesant. Transport, transit et entreposage plombent toujours les résultats des entreprises par leur cherté. Tâter le pouls des différents intervenants dans le secteur de la logistique, tel est l'objectif de l'étude de l'OCDE lancée dans le cadre du programme de soutien à la sécurité des investissements dans la région de la Méditerranée (ISMED). Retrouvez l'intégralité de cet article dans l'édition du mercredi 20 mai, disponible en kiosques, ou en version e-Paper