Au Salon de Pékin, Peugeot a mis le paquet avec pas moins de trois nouveautés, dont la 408 qui n'est autre chose qu'une version tricorps de la compacte 308. Visuellement, cette berline se distingue par un empattement allongé (+11 cm), point déterminant pour disposer d'une bonne habitabilité, elle-même capitale aux yeux des clients chinois. On remarque aussi un logo du lion déporté du bas du capot au centre de la calandre. Mais c'est surtout la présence d'une malle arrière qui fait toute la différence avec la 308. Une greffe réussie, doublée d'un dessin harmonieux des feux débordant sur les ailes. Cependant, on ignore de combien de litres le volume du coffre a été majoré, Peugeot renseignant peu sur les caractéristiques techniques du véhicule. Seule information lâchée dans ce registre, la disponibilité de trois moteurs essence au lancement du véhicule, d'ici quelques mois. Par ailleurs -et c'est une bonne nouvelle- cette version tricorps ne sera finalement pas réservée aux seuls marchés chinois et d'Amérique latine, puisqu'elle devrait ensuite arriver en Russie, puis en Europe. Il y a donc de fortes chances de la voir débarquer au Maghreb pour épauler la 308 et attirer les adeptes de berlines à grand coffre, comme le fit la 306 en son temps... Mais cela, pas avant 2015. Nissan Murano, Un Qashqai bodybuildé En quelques années, Nissan est passé maître du crossover, si bien qu'aujourd'hui, sa gamme compte plus d'un best-seller, à l'image des Juke et Qashqai, qui se vendent particulièrement bien en Europe... Mais, aux Etats-Unis, c'est plutôt le Murano qui a la cote. Voilà pourquoi le quatrième constructeur automobile mondial a choisi le Salon de New York pour y dévoiler la nouvelle génération de ce modèle. Dérivé du concept-car Resonnance (présenté en 2013), le Murano, troisième du nom, réinterprète à sa façon les codes esthétiques des récents SUV de Nissan et notamment le nouveau Qashqai. Cela étant, il pousse encore plus loin l'originalité de son style avec des lignes en mouvement, une face avant en X et des feux en boomerang. Marqué par des flancs musculeux, une ligne de toit basse et une ceinture de caisse remontant en pointe jusqu'au becquet du hayon, son profil se veut particulièrement dynamique. Tout aussi réussie, la présentation intérieure joue la carte de la pureté avec un somptueux nappage de la sellerie en cuir blanc. Caméras panoramiques à 360° et détecteur d'obstacles avec freinage automatique d'urgence confirment l'étiquette technophile de l'engin. Techniquement enfin, le Murano s'anime toujours d'un 3,5 V6 essence (de 260 ch) et se veut plus léger que son prédécesseur (-59 kg), ce qui contribuera à son agilité sur les routes, lorsqu'il les foulera courant 2014. Si la disponibilité d'un diesel au catalogue n'est pas exclue, rien n'est sûr quant à son lancement en Europe où Infiniti comble déjà la demande en matière de SUV premium.