Ce produit offre l'avantage de pouvoir préparer de manière progressive, l'accès de ses enfants aux formations supérieures de leurs choix. En plus, le PEE affiche des niveaux de rendement assez appréciables. Les frais de formation dans les cycles supérieurs sont en constante évolution, ce qui pousse de plus en plus les parents à se préparer suffisamment à l'avance pour faire face financièrement à cette étape de la vie de leurs enfants. Malgré l'existence de solutions de financement des études, l'épargne préventive reste le meilleur moyen pour assurer un avenir plus serein à ses enfants. Le plan d'épargne éducation (PEE) est un produit qui permet aux parents de constituer une réserve d'argent au profit de leurs enfants, en vue de leur permettre de poursuivre leurs études supérieures et de s'insérer dans la vie active. Toutefois, compte tenu, d'une part, de la faiblesse relative des capacités d'épargne des ménages marocains et, d'autre part, de la méconnaissance des caractéristiques des produits d'épargne éducation et des avantages qu'ils offrent, ce marché peine à décoller. Le niveau de bancarisation est également un facteur qui limite actuellement l'accès à ce type de produits pour une bonne partie des ménages. Une rentabilité minimale assurée Citons quelques exemples d'avantages du PEE. À titre d'exemple, ce produit offre aux parents l'avantage de pouvoir préparer de manière progressive et en fonction de leur capacité d'épargne, l'accès de leurs enfants aux formations supérieures de leurs choix. Cette épargne est constituée à travers des versements périodiques. Assurant une rentabilité minimale équivalente à celle du compte sur carnet augmentée de 50 points de base, soit un taux minimum de 4,24 % en prenant en compte le niveau de rendement des comptes sur carnet au titre du semestre écoulé, le PEE affiche des niveaux de rendement assez appréciables. Soulignons également que le PEE est assorti de la garantie du versement au bénéficiaire de l'épargne revalorisée au terme du contrat. Quant aux limites de ce produit, elles sont davantage liées aux restrictions imposées par le législateur en ce qui concerne la cotisation initiale qui ne doit pas être inférieure à 500 DH, et le plafond de l'épargne totale qui est fixé à 300 000 DH. Vu les coûts de plus en plus élevés de l'enseignement supérieur, notamment pour des cycles d'études à l'étranger, ce plafond représente une contrainte non négligeable pour une certaine catégorie de clientèle des banques. Des efforts restent donc à déployer par l'ensemble des parties prenantes (Etat, Banques, ...) pour rendre ce type de produits plus attractifs et accessibles à l'ensemble de la clientèle potentielle.