Une plainte a été déposée aussi bien auprès du procureur général près la Cour suprême, qu'auprès du tribunal administratif de Rabat, contre le département de la Santé. Selon le professeur Merouane, chirurgien dans l'une des cliniques privées de Rabat concernées par les sanctions qui ont été édictées par l'autorité de la tutelle, «au lieu de recevoir un rapport motivé des éventuelles infractions constatées, c'est par presse interposée que les directeurs des cliniques concernées ont appris que leurs structures devaient être fermées. Les noms de ces structures , et parfois, ce qui est beaucoup plus grave, le nom des médecins concernés. Cela constitue une dénonciation non fondée. Ces deux infractions à la loi justifient amplement le recours à la justice, chose que les médecins incriminés n'ont pas hésité à faire», a-t-il expliqué.