Le temps d'une matinée, la gamme sportive de Renault s'est prêtée au jeu très en vogue du «stage de pilotage». Encadré par des pros, les convives reconvertis en pilotes d'un jour ont profité de tout le potentiel sportif des Clio et Mégane badgées R.S. Une vraie partie de plaisir, certes courte, mais intense. Les stages de pilotage ont la cote ! Alors qu'ils figurent carrément sur des chèques-cadeaux en Europe, ces journées axées sur le perfectionnement du pilotage ne sont organisées au Maroc que ponctuellement par les importateurs automobiles voulant vanter la sportivité de leurs modèles. En cause, le manque d'infrastructures viables ou plus clairement de circuits dédiés toute l'année à ce genre de manifestations. Fort heureusement, il existe, outre le circuit Moulay El Hassan à Marrakech, des surfaces et routes asphaltées prédisposées à recevoir des bolides pour «faire» de la vitesse comme sur un circuit fermé ou presque. C'est le cas de l'aéroport de Benslimane qui a accueilli, le weekend dernier, les «Exciting Days by Renault Sport». Des sessions d'essais dédiées à la gamme R.S. (Renault Sport) disponible au Maroc et comptant les Mégane R.S., Clio R.S., Mégane GT Line et Clio GT Line. Après un mot de bienvenue prononcé par Stéphane Galoustian, le Pdg de Renault Commerce Maroc, Jean Calcat, International Zone Manager de Renault Sport, venu de France spécialement pour la circonstance, a pris la parole. Après un briefing sur la sécurité, il présente l'équipe des pilotes et instructeurs présents ce jour-là. Parmi eux, figuraient deux grands noms du sport automobile : Max Cohen Olivar et Stéphane Roux. Frottez la gomme ! Après un premier tour de reconnaissance, en compagnie de l'instructeur, chaque invité a pris le volant et profité de l'instant. Le tracé réalisé à l'aide de cônes en plastique comprenait des courbes, des lignes droites, des épingles des slaloms... etc. Autant de figures reproduisant les conditions extrêmes d'un circuit et dont se sont joué, tour à tour, les Clio RS et Mégane RS. Si cette dernière nous a bluffés par sa forte cavalerie (265 chevaux), la Clio s'est surtout montrée plus «fun» à piloter, bien qu'affichant moins de puissance (200 ch). Dans les deux cas de figure, la virilité sonore est au rendez-vous, surtout lorsque l'aiguille du compte-tours virevolte à haut régime avec une zone rouge démarrant à 6.500 tr/min. Les trains roulants suivent, au même titre que l'efficacité du freinage, avec une monte pneumatique mise à rude épreuve, comme l'attestait constamment une forte odeur de gomme frottée. Dans un tout autre exercice, plus soft, mais non moins pratique, les versions GT-Line des Clio (85 ch) et Mégane (130 ch) nous ont été confiées pour apprécier l'efficacité de l'ABS, combinée au contrôle de stabilité (ESP) et ce, lors d'un test proche de celui dit de l'élan où l'auto est lancée à près de 65 km/h. Enfin, l'expérience RS s'est clôturée par des «hot laps», sorte de baptêmes de piste à très vive allure où l'invité-passager voit réellement de quoi une Renault RS est capable, surtout pour ce qui est des vitesses inavouables. Inoubliable !