L'assureur vient de sceller un partenariat avec STG Maroc pour proposer un produit qui combine un service d'assurance et de télématique. Suivi en temps réel du comportement des chauffeurs, de la consommation de gasoil, de l'évolution du kilométrage.... Après la RMA Watanya, c'est au tour de la CAT de se greffer à l'assurance télématique. La compagnie d'assurance transport vient à cet effet de sceller un partenariat avec STG Maroc, filiale du groupe STG USA, une société opérant dans le secteur des nouvelles technologies et spécialisée dans la télématique embarquée. Ce partenariat permet à la CAT de proposer un produit qui combine un service d'assurance et de télématique. «Il s'agit d'une solution qui permet de réaliser une évaluation du risque et de proposer ainsi des solutions visant à le réduire», note Anan Ouassini, président-directeur général de STG Maroc. Cette solution est intégrée dans un boîtier qui est installé dans les véhicules. Il permet d'avoir en temps réel le comportement des chauffeurs, la consommation du gasoil, l'évolution du kilométrage.Le boîtier est également équipé d'un système de géo-localisation qui permet de suivre en temps réel l'emplacement et les mouvements de la flotte. Grâce à des capteurs, ledit boîter permet de détecter le vol du carburant. Mieux encore les informations qui y sont enregistrées s'affichent sur des tableaux de bord. «On peut ainsi éditer des rapports et des alertes personnalisées», souligne Ouassani. «Ce produit qui est en option chez la CAT, permet en plus de trouver des solutions à la gestion de flottes, de réduire le risque de sa sinistralité et il est certain que celui-ci aura un impact très positif sur notre activité», ajoute Bachir Baddou, directeur général de la CAT. Bien évidemment, le DG de la CAT fait allusion au taux et aux coûts moyens des sinistres qui sont très élevés chez les transporteurs de voyageurs. Cette solution permettra également à l'assureur de faire face aux nombreux cas de fraudes qu'il rencontre lors du traitement des déclarations de sinistres. «Il arrive parfois que la compagnie indemnise des sinistres alors que si elle disposait de preuves suffisantes, elle ne serait pas tenue de le faire», note Baddou. Avec cette solution, l'assureur pourra demander la reconstitution des accidents et s'en servir comme moyen de preuve pour débouter les actions en réparation des dommages. En effet, cette solution permet d'enregistrer 40 secondes avant le sinistre et 20 après son avènement.