La Banque mondiale (BM), par le biais de son économiste pour la région MENA, a donné son point de vue sur le capital immatériel du Maroc «Le capital immatériel est une nouvelle composante qui permet d'évaluer la richesse des pays et la participation des femmes dans le développement». Cette déclaration est signée Jean-Pierre Chauffour, l'économiste principal de la Banque mondiale pour le Maroc et la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Celui-ci participait à une conférence organisée par l'Association des femmes chefs d'entreprises du Maroc (AFEM) hier, lundi 19 janvier, à Casablanca. Le thème retenu pour cette conférence était «Egalité des genres, société ouverte et capital immatériel: quelles relations?». Pour Jean-Pierre Chauffour, la femme marocaine doit contribuer davantage au développement du pays, notamment dans le monde rural, surtout que le travail d'une femme au foyer n'est pas pris en compte dans le calcul du PIB. De son côté, Laila Miyara a mis l'accent sur l'importance du discours royal du 30 juillet dernier, dans lequel le souverain a appelé à quantifier les richesses immatérielles du Maroc. La présidente de l'AFEM a également précisé que «toute politique publique visant l'amélioration du capital immatériel du Maroc doit intégrer l'approche genre et impliquer les femmes dans son élaboration et sa mise en œuvre».