13 points ont été initialement programmés en vue de la session ordinaire du Conseil régional du Grand Casablanca. Un état des lieux des projets en difficulté sera aussi établi. Les élus régionaux de la métropole se retrouveront demain à l'occasion de la nouvelle session ordinaire de septembre. Les composantes du conseil, qui ont été amenées, depuis le mois de juin dernier, à émettre leurs observations à propos de la nouvelle loi organique des régions, devront cette fois-ci se focaliser sur un autre dossier aussi important, celui des projets programmés pour la capitale économique pour l'année 2015. Au menu de cette session, 13 points sont à valider. En plus des budgets de fonctionnement prévisionnels pour l'année 2015, les grands élus de Casablanca devront valider la participation du conseil dans le budget des nouvelles structures créées que sont «Casa Events», «Casa Animation» et «Casa Patrimoine». Les contrats de prêt signés avec le Fonds d'équipement communal seront aussi à l'ordre du jour, après le feu vert de la Commission des finances du conseil. Le conseil devra aussi valider d'autres conventions destinées aux domaines de la santé, du transport et de l'intégration des jeunes. L'enjeu pour les élus régionaux durant cette session est d'établir un bilan de leur contribution au déblocage des projets jugés vitaux et qui sont au nombre de 24, actuellement gelés au sein des 3 préfectures, en plus du complexe artisanal de Dar Bouazza qui a maintenant dix ans d'existence sur le papier. Un état des lieux est également demandé concernant le choix des entreprises chargées de l'exécution des travaux et de la cadence des réalisations projetées, notamment au sein des préfectures de Ben M'sik et El Fida où 10 projets sont bloqués. L'habitat insalubre a accaparé une partie des efforts budgétaires en 2014, avec une enveloppe de 23 MDH qui lui est réservée. Cette problématique a été érigée en grande priorité vu la lenteur qui marque encore l'achèvement des travaux et les opérations de relogement à des conditions préférentielles. Le bilan actuel montre que les zones insalubres totalement éradiquées se limitent à Bachkou ou Sakouila, ainsi qu'aux zones insalubres de carrière centrale ou Toma, où le taux d'avancement de l'éradication des habitats insalubres avoisine les 70%.