6 points ont été programmés pour la session ordinaire du Conseil régional de la métropole, qui sera tenu aujourd'hui. La session de mai intervient dans un contexte moins tendu que la précédente, même si le jeu des alliances au sein de la plus haute instance représentative des Casablancais n'est plus le même. Outre l'examen et l'approbation du rapport de la session de janvier, le Conseil se penchera aussi sur les questions relatives à la reprogrammation de certaines dotations ainsi que sur un projet de «création d'une société locale de développement entièrement dédiée au zones industrielles de la région», indique le bureau du conseil. La nouvelle société devra d'abord avoir l'aval de l'ensemble des grands électeurs de la ville, qui abrite le plus grand espace industriel du pays. Un mémorandum d'entente relatif à l'ingénierie institutionnelle pour le soutien à la stratégie nationale des TPE, la validation du nouveau schéma régional d'artisanat pour la région, ainsi que les mesures relatives au traitement des déchets médicaux des centres de santé se situant dans le périmètre de la région, se trouvent être les principaux chantiers de cette année. La vision de la réforme du budget de la région, qui a été débattue depuis le mois d'avril, se base aussi sur l'élargissement de l'assiette fiscale et l'amélioration des structures de recouvrement. Outre le problème de la programmation de l'excédent budgétaire de l'année 2012, de l'ordre de 241 MDH, qui est toujours en tête de liste des préoccupations du conseil. Il s'agira également, durant cette session, de soulever les difficultés liées aux nombreux décalages existant entre les prévisions budgétaires et les réalisations, telles qu'elles sont retracées dans les comptes administratifs, mais aussi d'améliorer les ressources financières des communes de la région, notamment celles qui n'ont pas les capacités de recherche de financements. La lutte contre l'habitat insalubre sera certainement le point central de l'ordre du jour de la session d'aujourd'hui. Les conseillers régionaux auront de nouvelles données qui seront exposées par la DG d'«Idmaje Sakane» sur les zones qui restent encore problématiques et qui ont fait que Casablanca ne figure pas dans le liste des 12 villes qui seront déclarées sans bidonvilles par le département de Nabil Benabdellah à la fin de l'année 2013. Pour l'instant les succès réalisés, que ce soit à Bachkou ou Sakouila ainsi que dans les zones insalubres des Carrières centrales ou de Toma, où le taux d'avancement de l'éradication des habitats insalubres avoisine 70%, ne peuvent à eux seuls apaiser les craintes des autorités locales, qui restent confrontées à plusieurs problèmes liés au recensement des familles bénéficiaires.