Taoufiq Hejira, ministre délégué chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme, suit de près les chantiers de Casablanca et de Mohammédia relatifs à l'éradication de l'habitat insalubre. L'opération de relogement du douar Thomas commencera le mois prochain. C'est à Casablanca où le ministre délégué chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme, Taoufiq Hejira, a entamé une visite aux divers chantiers lancés dernièrement par SM le Roi Mohammed VI. En compagnie du wali du Grand Casablanca, Mohamed Kebbaj, il s'est enquis, vendredi 7 juillet, de l'état d'avancement des projets relatifs au programme national de lutte contre l'habitat insalubre. Cette délégation a commencé par visiter le projet «Fal Al Hanaa» prévoyant la construction de 1507 logements, dont 444 destinés au relogement des bidonvillois du douar Lakrimate, avant d'aller visiter le chantier du projet intitulé «Assalam- Ahl Loughlam I-II» visant le relogement des ménages des bidonvilles du douar Sakouila et du douar Thomas. «Le coup d'envoi de l'opération douar Lakrimate a été donné le vendredi dernier. Ce projet concerne le relogement de 444 ménages à Aïn Sbaâ avec un délai de 18 mois. Et c'est une entreprise privée portant le nom de «Laben» qui se charge de la construction», explique Abderrahman Ifrassen, directeur général d' «Idmaj Sakan». Pour douar Thomas, le début de l'opération de relogement est prévu au mois d'août prochain. Ce bidonville, considéré comme l'un des plus vieux du pays, va être rasé. Et c'est la société Al-Omrane qui se charge de cette opération. Pour sa part, douar Sakouila est au centre d'une opération de restructuration et de relogement menée par la société d'aménagement et de construction «Erac». Dans la ville de Mohammédia, cette délégation a visité les projets «Chellal», «Makri» et «Souk Al Had» visant le recasement des ménages bidonvillois. L'état d'avancement des travaux de réalisation de ces projets aussi bien dans la métropole qu'à Mohammédia est un facteur déterminant par rapport aux échéances et aux engagements. «L'ensemble de ces projets lancés à Casablanca nécessite un coût global de 4 milliards de dirhams. Dans cette enveloppe budgétaire, l'Etat participe avec 2 milliards de dirhams, soit 50%. Et c'est juste en entamant la dernière tranche qu'on pourra fixer la date de l'annonce de Casablanca en tant que ville sans bidonvilles », annonce Taoufiq Hejira.