C'est par l'examen et l'approbation du procès verbal de la session ordinaire de septembre 2011 que le Conseil régional du Grand Casablanca a entamé sa session ordinaire de Janvier 2012. À l'heure où nous mettions sous presse, la session n'avait pas encore démarré la discussion de son ordre du jour initial composé de 6 points. C'est la hausse des dépenses régionales consacrées à l'autorité chargée des déplacements urbains, qui se voulait le principal sujet de cette session ordinaire. C'est ainsi que le projet du compte administratif, dont bénéficie l'autorité des déplacements urbains, a été approuvé au même titre que la mise en place de nouvelles dotations virements pour cette autorité au cours de cette année 2012. Le Conseil a obtempéré finalement aux demandes des composantes de l'opposition et a inséré la question «de l'examen et l'approbation de la programmation de l'excédent réel du budget du conseil de la région pour 2011», comme 3e point à examiner par les Conseillers de la métropole. L'excédent budgétaire réalisé par la région au titre de l'année 2010, est estimé à près de 241 MDH. Selon plusieurs élus, le Conseil doit investir ces montants dégagés dans des projets sociaux, de développement durable et d'encadrement des jeunes pour le compte des zones défavorisées de la région. La région de Casablanca a placé l'ouverture envers le CRI, le logement et le tourisme en tête des priorités en 2011. Le Conseil de la région a été durant l'année écoulée la seule instance élue à financer des études sectorielles pour le compte du CRI, avec une insistance sur le rôle crucial que conserve encore la Chambre de commerce de Casablanca, qui a réorienté une bonne partie des investisseurs vers le CRI durant l'année 2011. Le bilan de l'année 2011 fait aussi référence aux deux conventions de partenariat pour le secteur de la jeunesse, avec la création de deux centres financés par le conseil régional, au même titre que l'implication effective de la région dans la lutte contre l'habitat insalubre. Sur ce dernier point et malgré l'insistance du PAM à tenir une session extraordinaire en 2011 durant laquelle Al Omrane devrait être également impliquée, la discussion n'a pas abouti. Le blocage au sein du conseil de la ville a été évité de justesse par les composantes de la majorité formée autour du RNI, qui doit actuellement faire face aux résultats des législatives du 25 novembre, y compris les nouvelles incompatibilités qui concernent plusieurs membres, au bureau du président et parmi les élus régionaux qui sont devenus députés.