La dynamique agricole est en repli de 3,4% en ce premier trimestre, notamment la filière céréalière. Les activités non-agricoles connaissent une croissance de 3,5% due notamment à l'amélioration de la conjoncture mondiale Les principaux indicateurs économiques sont en baisse pour ce premier trimestre 2014, selon la dernière note du Haut-commissariat au plan (HCP). La croissance économique nationale aurait légèrement décéléré ces premiers mois de 2014, se situant aux environs de 2,5%, au lieu de 4,5% en 2013. Cette décélération incomberait à une contribution négative du secteur primaire à la croissance globale, après une campagne agricole exceptionnelle en 2013. En revanche et dans un contexte d'amélioration de la conjoncture économique et d'une orientation favorable du commerce mondial, la demande extérieure adressée au Maroc aurait progressé de 4,6%, au premier trimestre 2014, au lieu de 3,1% un trimestre auparavant. Les exportations de biens, en une hausse estimée à 5,7%, auraient tiré profit de l'orientation positive de la demande adressée, en particulier, aux biens d'équipement (fils et câbles électriques), aux produits alimentaires et aux dérivés de phosphates. Les importations, quant à elles, auraient affiché une augmentation estimée à 6,7%, en glissement annuel, sous-tendue par les achats des biens alimentaires et de consommation. Cette situation se serait traduite par une aggravation du déficit commercial de 7,6%. Dynamique agricole en baisse et redressement des activités non-agricoles La valeur ajoutée agricole aurait affiché une baisse de 3,4% au premier trimestre 2014, suite au retour des conditions climatiques sèches, notamment au début de la campagne. Cette situation aurait pesé lourdement sur les cultures précoces, notamment les céréales, dont la superficie n'aurait pas dépassé 4,78 millions d'ha, à la mi-février 2014, en baisse de 20,2%, en variation annuelle. En revanche, profitant d'une amélioration de la demande extérieure adressée au secteur secondaire, les activités hors agriculture auraient légèrement accéléré, au premier trimestre 2014, affichant une croissance de 3,5% au lieu de 2,2% réalisée au cours du trimestre précédent. Les industries de transformation se seraient redressées de 2,6%, au premier trimestre 2014, après une hausse de 2,7% un trimestre auparavant. À l'exception du textile et du cuir qui aurait continué de pâtir de la baisse de la demande extérieure, la plupart des autres branches auraient affiché des évolutions positives, au premier trimestre 2014. Portée par une demande extérieure dynamique, notamment pour l'automobile et l'électronique, la valeur ajoutée des IMME aurait progressé de 4,8%. Celle de la «chimie et parachimie» aurait crû de 4,6%, tirée par une consolidation de la demande des industries locales.