Le ministère de la Communication a présenté, ce lundi, son rapport 2013 sur la liberté de la presse. Selon Mustapha El Khalfi, celui-ci se base sur une centaine d'indicateurs utilisés par les ONG nationales et internationales concernées afin d'établir leurs rapports. Il en ressort «une progression de la liberté de la presse au Maroc», et ce malgré le dernier classement de l'ONG internationale Reporters sans frontières (RSF), qui met le royaume à la 136e position par rapport aux 180 pays du classement. Les arguments du rapport d'El Khalfi consistent en plusieurs indicateurs qui constatent une progression du Maroc en termes de liberté de la presse. Il s'agit notamment du prochain Code de la presse, en phase finale selon le ministère. Ce code «garantit, par des lois, le droit à la liberté de la presse, en excluant les peines de prison». Le rapport évoque aussi l'accès à l'information, la légalisation de la presse électronique, et le recul des cas d'emprisonnement de journalistes. Ainsi, le document du ministère de la Communication évoque, au titre de l'année 2013, un chiffre de 15 affaires de presse sur 93 ayant bénéficié d'un non-lieu auprès de la justice qui est «désormais la seule compétence à devoir examiner ce type d'affaires». Aussi, pour ce qui est de la presse électronique, le rapport évoque un seul cas de fermeture de sites (le cas Lakome), survenu suite à la demande de son directeur.