Le laboratoire du génie industriel et informatique (LG2I) de l'Ecole nationale des sciences appliquées (ENSA) d'Agadir vient d'organiser un workshop sous le thème «La maîtrise des risques dans les systèmes industriels». Cette rencontre se veut une véritable plateforme pour la communauté scientifique et professionnelle de débattre des avancées technologiques relatives à la maîtrise de risques dans les systèmes industriels. «La croissance et le développement économiques que connaît le Maroc actuellement nous poussent, industriels et scientifiques, à mener une réflexion constructive autour de ce concept», déclare Hicham Jamouli, professeur à l'ENSA et chef de département du génie industriel. Cet événement s'assignait pour objectif de partager les différents travaux de recherches entrepris au sein du LG2I. Le workshop a été ouvert par l'allocution de Ahmed Mir, directeur de l'ENSA. Il a abordé l'importance que revêt ce concept, ajoutant qu'il constitue une priorité pour les industries au Maroc. Le programme a été décliné autour de sept conférences. Hicham Jamouli a présenté un diagnostic et un pronostic des principaux défauts dans les systèmes industriels. Il a mis l'accent sur les techniques et les mécanismes les plus sophistiqués permettant de détecter les défaillances dans les systèmes industriels. Il a également exposé la notion de reconfiguration du système «CAD». Lahcen Motfi, ingénieur et chef d'entreprise, a traité de la question des systèmes électriques, les dangers et les protections mises en place pour éviter des surtensions et des coupures brutales. Le représentant de la Compagnie marocaine des cartons et papiers (CMCP), a évoqué le management de risque au sein de l'entreprise. Il a démontré les règles et les précautions entreprises au sein de cette compagnie afin d'éviter les incendies et assurer la sécurité des biens et des personnes. Pour une meilleure compétitivité Hanane Rochdi, enseignante et doctorante, a abordé une thématique d'actualité. Il s'agit de la Supply chain management (SCM) au sein de l'entreprise agroalimentaire. Elle a comparé deux approches. La première sur une optimisation de la chaîne bloc par bloc, et la deuxième l'intégration de l'ensemble des blocs de façon à favoriser une optimisation globale et garantir une compétitivité sur le marché international. Abdoulahed Tajer, professeur de la Faculté polydisciplinaire d'Ouarzazate, a pour sa part démontré les commandes et la sûreté des systèmes automatisés de production.