Pour accompagner les entreprises locales à instaurer des systèmes de management liés aux normes de certification ISO, l'ENSA regroupe experts et industriels pour améliorer la compétitivité des produits. En collaboration avec l'Agence de développement de l'Oriental, le Centre universitaire de développement de la région orientale, le Centre régional de développement, l'Association marocaine de maintenance de la qualité, la Chambre de commerce, d'industrie et des services d'Oujda et le Conseil qualité management international, l'Equipe du génie industriel, maintenance et production mécanique de l'Ecole nationale des sciences appliquées (ENSA) organise, ce mardi 2 novembre, un séminaire traitant la thématique des «Enjeux de la certification ISO pour les organismes et entreprises de l'Oriental». Une opportunité pour permettre à des experts internationaux, des professeurs et des industriels locaux de partager leurs expériences et leurs connaissances en la matière. C'est pour permettre aux entreprises et sociétés locales d'être compétitives en peaufinant des approches et stratégies qui leur permettent de générer de meilleurs produits, plus vite et moins chers que leurs concurrents. L'intégration du système de management de la qualité s'avère nécessaire pour deux raisons essentielles : économique et technique. «Par économique nous entendons la diminution des dysfonctionnements de l'entreprise, l'augmentation de la productivité et de la rentabilité de l'entreprise, la maîtrise des coûts qui permet de distinguer les activités rentables de celles qui le sont moins et l'assurance de la pérennité de l'entreprise à moyen et surtout à long terme», explique la note de présentation de ce séminaire. Quant à la dimension technique, elle se rapporte à la réalisation de produits à forte technicité et très complexes, à la capacité de réaliser des produits avec le même niveau de qualité (caractéristiques techniques, coûts, délais). «La pression concurrentielle, de plus en plus accrue, le développement du commerce électronique, l'ouverture des frontières avec l'Union européenne, les zones de libre-échange sont autant de facteurs qui poussent les entreprises à améliorer continuellement leurs méthodes de production. L'évolution du monde industriel et de son environnement implique un engagement solennel de la part des entreprises marocaines pour qu'elles soient à la hauteur des permutations que connaît le marché international», explique Bachir El Kihel, professeur et directeur de recherche de l'Equipe de génie Industriel, maintenance et production mécanique (EGIMPM). Pour répondre à ces critères et pour permettre aux entreprises de l'Oriental d'être compétitives, l'EGIMPM a mis en place une plate- forme technologique qui s'articule autour de trois composantes: la formation, la recherche et l'entreprise. Les thématiques traitées doivent répondre aux besoins des entreprises.