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Vaincre le diabète au Maroc : Tous les espoirs sont tournés vers la greffe de cellules souches
Publié dans La Vie éco le 12 - 11 - 2015

A l'ère d'internet et des smartphones, des avions ultra sophistiqués et des fusées, bref du progrès technologique et scientifique, tout semble possible ou presque. Seulement l'humain, dans son interminable quête du savoir et d'une vie longue et meilleure, reste confronté à des fléaux et des épreuves qu'il lui est difficile de surmonter.
Abstraction faite des considérations matérielles, avoir une bonne santé et mener une vie normale sans chirurgies ni médicaments n'est pas un cadeau que tout le monde a la chance de recevoir ou de garder. Car, les maladies chroniques, dont le diabète, rendent la vie dure à des millions de personnes de par le monde, notamment quand il s'agit d'enfants.
Mais, restons optimistes. Ce qui relève de l'impossible aujourd'hui pourrait devenir accessible demain ou dans quelques années. Car, tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Et ce dernier semble sourire aux personnes atteintes du diabète.
En effet, il y a de fortes chances pour que cette maladie, qui sera la septième cause de mortalité dans le monde d'ici 2030, d'après les prévisions de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), soit définitivement vaincue, selon Dr Farida Jennane, professeur de pédiatrie à l'Hôpital d'enfants du Centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Rochd de Casablanca.
Dans un entretien à la MAP à l'occasion de la journée mondiale du diabète, célébrée chaque année le 14 novembre, Mme Jennane, également présidente de l'association Hayat pour le soutien des enfants diabétiques, a indiqué que le recours à la greffe de cellules souches est l'unique espoir pour en finir une bonne fois pour toutes avec cette pathologie dont la prévalence ne cesse d'augmenter.
S'agissant du nombre des enfants atteints de diabète au Maroc, cette spécialiste en endocrinologie a relevé l'absence de données statistiques actualisées faute d'un Registre national au service d'épidémiologie, ajoutant qu'un projet dans ce sens est en cours de finalisation par le ministère de la Santé.
Au niveau de Casablanca et des provinces du Sud, Mme Jennane a affirmé avoir recensé plus de 2.000 enfants diabétiques de moins de 15 ans qui suivent, depuis 10 ans, un traitement au CHU Ibn Rochd, ajoutant qu'en moyenne, elle supervise la prise en charge de 260 nouveaux cas chaque année.
"Il n'y a aucun moyen pour arrêter la destruction des cellules du pancréas avant l'apparition de la maladie, même au stade de dépistage pré-clinique", a-t-elle déploré, mettant en exergue les complications aiguës du diabète qui peuvent mettre en péril la vie du malade suite à un coma hyper ou hypoglycémique mal pris en charge.
La présidente de l'association Hayat s'est également attardée sur les complications chroniques de cette maladie silencieuse, dont l'atteinte rénale avec risque d'insuffisance rénale chronique, l'atteinte rétinienne avec risque de cécité, outre le retard statural et pubertaire.
Elle a aussi mis en avant le risque de déficience cognitive pouvant entraîner un échec scolaire chez les enfants atteints de cette maladie, qualifiée de fléau du XXIe siècle (en particulier le diabète de type II), à cause des troubles de mémoire et de concentration.
S'il est possible de prévenir le diabète de type II, poursuit la spécialiste, le type I peut survenir à tout âge, même chez un nourrisson de 6 mois, car il est provoqué par une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux difficiles à contrôler (alimentaires, chimiques, atmosphériques, stress et mode de vie, etc).
Mme Jennane a souligné, dans ce cadre, l'importance de prévenir l'obésité, un des facteurs déclenchant les deux types de diabète, en favorisant une alimentation saine et en pratiquant une activité physique, ainsi que le rôle crucial que peuvent jouer la communication et l'éducation dans le combat contre cette maladie.
L'association Hayat a pour mission de soutenir et accompagner les jeunes enfants et adolescents diabétiques, afin qu'ils puissent mener une vie normale sans complications.
Elle s'assigne pour objectifs de réduire la morbidité et la mortalité liées aux complications dégénératives du diabète, améliorer la qualité de la prise en charge des patients, promouvoir l'équité des soins et lutter contre l'absentéisme scolaire et la déscolarisation liés à cette pathologie.
Cette ONG compte aussi une cellule de soutien psychologique qui a pour mission de soutenir les familles des enfants nouvellement diagnostiqués, favoriser le lien et les partages d'expériences entre les familles, les enfants et les adolescents et organiser des rencontres pour aider ces jeunes à mieux vivre avec leur déséquilibre métabolique, tout en les accompagnant dans leur environnement extra familial.
L'association Hayat élabore aussi des programmes et des outils éducatifs adaptés pour chaque famille (documents éducatifs, outils audiovisuels ou jeux de rôle pour animer des activités d'éducation thérapeutique individuelle et collective), de même qu'elle organise des ateliers sur l'insulinothérapie fonctionnelle et de nutrition.


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