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Réhabilitation des zones industrielles : plus de 60% de la superficie programmée déjà traités
Publié dans La Vie éco le 18 - 06 - 2013

Plusieurs zones, situées notamment à Casablanca, Agadir, Fès et Tanger, sont déjà rénovées. Les extensions sont parfois bloquées par le déficit du foncier. L'insuffisance des réseaux d'eau potable, d'électricité et de connectivité, un autre gros problème à résoudre.
«Nous estimons avoir touché plus de 60% de la superficie globale des zones industrielles à réhabiliter, et nous continuons à recevoir des dossiers dans ce sens». L'annonce est de Said Boucetta, directeur des Espaces d'accueil au sein du ministère du commerce et de l'industrie et responsable du programme de réhabilitation des zones industrielles. Ce chantier, ouvert à la fin des années 90 sans trop de conviction, commence à bénéficier de l'attention portée au développement de l'infrastructure industrielle depuis le lancement des projets de P2I. Plusieurs zones industrielles de différentes tailles ont déjà bénéficié du programme, à l'image de Sidi Bernoussi (Casablanca), Aït Melloul et Tassila (Agadir), Tabriquet (Salé), Taquaddoum (Rabat), Bensouda (Fès), Gueznaia (Tanger), Hostal (Larache)… Les travaux s'accélèrent dans d'autres comme El Jadida, Settat ou Berrechid. C'est dire que le bout du tunnel n'est pas loin.
Pourtant, les soucis persistent. C'est particulièrement le cas quand il s'agit, pour les extensions (elles sont inclues dans la réhabilitation), de mobiliser le foncier, le nerf de la guerre de ce programme. Le problème réside principalement dans la cherté du terrain et l'amenuisement des réserves de terrains collectifs ou domaniaux. Cette problématique avait d'ailleurs déjà été évoquée par le ministre du commerce et de l'industrie en marge des dernières assises de l'industrie en février 2013. A l'en croire, elle menacerait même le déploiement du pacte d'émergence industrielle dans sa globalité.
La tutelle encourage la location de lots pour accélérer la mise en valeur
Au-delà de l'insuffisance des réserves foncières publiques, c'est principalement la spéculation qui exacerbe les difficultés. Des propriétaires, flairant la bonne affaire, préfèrent clairement s'abstenir de céder leur terrain, en prévision d'une hausse des prix. Ceci nuit, selon les responsables du ministère, considérablement à la rentabilité des projets d'espaces et décourage le secteur privé à vouloir investir dans de tels projets.
Pour y faire face, l'Etat incite les autorités locales à agir quand le foncier industriel n'a pas été valorisé dans les délais par les industriels. «Ces efforts ont été couronnés de succès dans certaines villes», se réjouit le département de tutelle. Néanmoins, il est encore trop tôt pour en chiffrer l'impact. Au sein même du ministère, on déplore que la remontée de l'information ne soit pas systématique.
En parallèle, le ministère a intégré de nouvelles clauses de valorisation dans tous les projets menés dans le cadre d'un partenariat avec les aménageurs publics ou privés. Ces clauses lient la pleine propriété d'un terrain par un opérateur à la valorisation effective du lot industriel attribué. En d'autres termes, pour jouir de la pleine propriété du foncier industriel, l'opérateur est aujourd'hui obligé de le valoriser, une mesure qui est justement censée réduire les délais dans lesquels cette opération se fait dans la pratique.
Par ailleurs, la tutelle mise sur l'encouragement du modèle de location de lots. A ce jour, c'est le modèle qui donne les meilleurs taux en termes de valorisation.
La problématique du foncier n'est pas la seule évoquée aujourd'hui. Le taux de réalisation de la réhabilitation des zones industrielles aurait pu en effet être meilleur si ce n'était le manque ressenti au niveau des infrastructures dites "hors site", à savoir les réseaux d'eau potable, d'électricité et de connectivité. Ces insuffisances constituent un frein important dans le sens où leur installation induit des coûts de revient plus élevés. «La capacité des acteurs locaux partenaires à mobiliser des fonds pour boucler le montage financier des projets ne permet pas de les concrétiser dans les délais initialement arrêtés», ajoute Said Boucetta. C'est dire que les taux de réalisation du programme auront beau être séduisants, il ne faudra tout de même pas perdre de vue les entraves au programme.


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