Le train Al Boraq, qui continue à s'imposer en tant qu'icône de la mobilité durable et vecteur de changement, a transporté plus de 2,6 millions de voyageurs, à fin juin. Ce qui représente une performance de +14% en glissement annuel. Suivez La Vie éco sur Telegram Le nombre de voyageurs transportés par l'Office national des chemins de fer s'est élevé à 26,4 millions de personnes durant le premier semestre 2024, en hausse de 7% par rapport à la même période un an auparavant. Cette activité "Voyageurs" a généré un chiffre d'affaires de plus de 1,26 milliard de dirhams, en progression de 8% comparativement à fin juin 2023, indique l'ONCF dans un communiqué, notant que le train "Al Boraq", qui continue à s'imposer en tant qu'icône de la mobilité durable et vecteur de changement, a transporté, au S1-2024, plus de 2,6 millions de voyageurs (+14% en glissement annuel). Pour ce qui est du transport de marchandises, il a connu une amélioration des volumes transportés de 32% à 9 millions de tonnes (MT), soutenu principalement par la bonne performance du transport des phosphates qui a progressé de 68% par rapport au 1er semestre 2023. Le CA Fret et phosphates a, en effet, augmenté de 23% à 815 millions de dirhams (MDH). Ainsi, le CA consolidé s'est accru de 16% à plus de 2,55 MMDH à fin juin dernier. En social, le CA a affiché une hausse de 12% à près de 2,18 MMDH. Concernant les CAPEX (Capital Expenditures – Dépenses d'investissement), qui ont porté principalement sur le maintien de la performance et l'amélioration de la qualité des services, elles ont atteint 811 MDH en comptes sociaux. En outre, l'Office fait état d'un repli de l'endettement de 4% à 41,9 MMDH à fin juin 2024 et de l'amorçage du nouveau cycle de développement avec des projets de développement structurants à horizon 2030 (extension de la LGV – ligne à grande vitesse, RER – réseau express régional, nouvelles acquisitions de matériel roulant, etc). Par ailleurs, l'ONCF a publié son bilan carbone au titre de l'année 2023, dégageant une diminution considérable de son empreinte carbone et ce, en dépit de l'évolution remarquable du recours au voyage par train, avec une réduction de 20% des émissions de gaz à effet de serre (GES).