Les pertes d'emplois concernent essentiellement les postes en milieu rural, principalement non rémunérés. Tous les autres secteurs, à savoir les services, l'industrie et le BTP ont créé des emplois. Suivez La Vie éco sur Telegram La situation du marché du travail continue de subir l'effet de la sécheresse. Entre le premier trimestre de 2023 et celui de 2024, avec la perte de 159.000 postes en milieu rural, principalement non rémunérés, et la création de 78.000 postes en milieu urbain, le volume global de l'emploi a baissé de 80.000 postes. Selon la récente note d'information du Haut-commissariat au plan (HCP), relative à la situation du marché du travail, à l'exception du secteur de l'agriculture, de la forêt et de la pêche, qui a enregistré une baisse de 206.000 postes, les autres secteurs ont contribué à la création d'emplois. Le secteur des services a créé 63.000 postes, suivi de l'industrie, y compris l'artisanat, avec 34.000 postes, et des BTP avec 25.000 postes. Le volume du chômage s'est accru de 96.000 personnes, 59.000 en milieu urbain et 38.000 en milieu rural, s'établissant à 1.645.000 personnes, au niveau national. Le taux de chômage est ainsi passé de 12,9 à 13,7% au niveau national (+0,8 point), de 17,1 à 17,6% en milieu urbain (+0,5 point) et de 5,7 à 6,8% en milieu rural (+1,1 point). Ce taux reste plus élevé parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans (35,9%), les diplômés (20,3%) et les femmes (20,1%). La population active occupée en situation de sous-emploi, en termes de nombre d'heures travaillées, a atteint 576.000 personnes, avec un taux de 5,6%. Celle en situation de sous-emploi, en termes d'insuffisance du revenu ou d'inadéquation entre formation et emploi exercé, est de 493.000 personnes (4,8%). Au total, le volume du sous-emploi, dans ses deux composantes, a atteint 1.069.000 personnes. Le taux global de sous-emploi a stagné à 10,3% au niveau national, et est passé de 9,1 à 9% en milieu urbain et de 12,1 à 12,5% en milieu rural.