Cette tendance baissière résulte d'une diminution de 62.000 chômeurs en milieu urbain et de 8.000 en milieu rural L'économie nationale a perdu 58.000 postes d'emploi au niveau national, résultat de la création de 136.000 postes en milieu urbain et d'une perte de 194.000 en milieu rural. Par type d'emploi, 210.000 emplois non rémunérés ont été perdus, résultat d'une perte de 212.000 en milieu rural et une création de 2.000 en milieu urbain. Le taux de chômage a baissé de 0,4 point au niveau national entre le troisième trimestre de 2021 et celui de 2022, en passant de 11,8 à 11,4%. Dans sa note d'information sur la situation du marché du travail au troisième trimestre 2022, le HCP précise que le taux de chômage a régressé de 1 point en milieu urbain, passant de 16 à 15% alors qu'il a stagné en milieu rural en s'établissant à 5,2%. En l'espace d'une année, le nombre de chômeurs a baissé de 70.000 personnes, passant de 1.447.000 à 1.378.000 chômeurs, ce qui correspond à une baisse de 5%. Cette tendance baissière résulte d'une diminution de 62.000 chômeurs en milieu urbain et de 8.000 en milieu rural. Cela dit, cette baisse du chômage cache des disparités au niveau de l'ensemble des catégories de la population. En effet, ce taux a baissé de 0,9 point pour les hommes (de 10,4 à 9,5%) alors qu'il a connu une augmentation parmi les femmes passant de 16,5 à 17,8%. Il a également enregistré une baisse parmi les diplômés, en s'établissant à 17,7% contre 18,7%, les non-diplômés, de 4,4 à 4,1%. S'agissant des personnes âgées de 45 ans et plus, il est passé de 3,7 à 3,1%, et de 18,8 à 18,4% pour les personnes âgées de 25 à 34 ans. En revanche, les jeunes âgés de 15 à 24 ans ont vu leur taux de chômage augmenter de 0,7 point passant de 31, à 31,7%. Création de 189.000 postes d'emploi dans le secteur des services L'économie nationale a perdu 58.000 postes d'emploi au niveau national, résultat de la création de 136.000 postes en milieu urbain et d'une perte de 194.000 en milieu rural. Par type d'emploi, 210.000 emplois non rémunérés ont été perdus, résultat d'une perte de 212.000 en milieu rural et une création de 2.000 en milieu urbain. En revanche, l'emploi rémunéré s'est accru de 152.000 postes, conséquence d'une création de 134.000 emplois en zones urbaines et de 18.000 en zones rurales. Entre le troisième trimestre de 2021 et celui de 2022, le secteur de l'agriculture, forêt et pêche a perdu 237.000 postes d'emploi (-7%), résultat d'une baisse de 233.000 en milieu rural et de 4.000 en milieu urbain. Le secteur du BTP a perdu 38.000 postes (34.000 en milieu rural et 4.000 en milieu urbain), ce qui correspond à une baisse de 3% du volume de l'emploi dans ce secteur. Par contre, le secteur des services a créé 189.000 postes d'emploi au niveau national (151.000 en milieu urbain et 37.000 en milieu rural), enregistrant une hausse de 4% de l'emploi dans ce secteur. Le secteur de l'industrie a créé 29.000 postes d'emploi, suite à la création de 36.000 postes en milieu rural et d'une baisse de 6.000 en milieu urbain. Le volume d'emploi dans ce secteur a enregistré une hausse de 2%. 210.000 emplois non rémunérés perdus en une année Le taux d'activité a baissé, au niveau national, de 45,1 à 44% entre le troisième trimestre de 2021 et la même période de 2022. Cette baisse est plus prononcée en milieu rural (50,3 à 48,1%) qu'en milieu urbain (42,4 à 41,9%). L'écart entre hommes et femmes a atteint 50,2 points, avec des taux d'activité respectifs de 69,5 et de 19,3%. De son côté, le taux d'emploi a baissé de 39,8 à 39% au niveau national. Ce taux a connu une légère hausse de 0,1 point en milieu urbain (de 35,6 à 35,7%), alors qu'il a perdu 2,2 points en milieu rural (de 47,7 à 45,5%). L'écart entre hommes et femmes a atteint 47 points avec des taux d'emploi respectifs de 62,9 et de 15,9%. A noter qu'une année auparavant, ces taux étaient de 63,1 et de 17,1%. Il est important de relever que le volume de l'emploi a baissé de 58.000 postes au troisième trimestre de 2022. Cette situation résulte d'une perte de 194.000 postes en milieu rural et une création de 136.000 postes en milieu urbain. Par type d'emploi, 210.000 emplois non rémunérés ont été perdus, résultat d'une perte de 212.000 en milieu rural et une création de 2.000 en milieu urbain. L'emploi rémunéré s'est accru de 152.000 postes, conséquence d'une création de 134.000 emplois en zones urbaines et de 18.000 en zones rurales. 4 régions affichent des taux d'activité supérieurs à la moyenne nationale Selon le HCP, cinq régions abritent 73,2% de l'ensemble des actifs âgés de 15 ans et plus. Sans grande surprise, la région de Casablanca-Settat arrive en première position avec 22,4% d'actifs. Viennent ensuite les régions de Rabat-Salé-Kénitra (13,8%), de Marrakech-Safi (13,3%), de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (12%) et de Fès-Meknès (11,7%). Par ailleurs, le HCP précise dans sa note d'information que quatre régions affichent des taux d'activité plus élevés que la moyenne nationale qui est de 44%. Il s'agit des régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (49,9%), Casablanca-Settat avec (46,6%), Marrakech-Safi (45,2%) et Rabat-Salé-Kénitra (44,4%). En revanche, les taux les plus bas sont enregistrés dans les régions de Béni Mellal-Khénifra (40,9%), de Drâa-Tafilalet (38,5%) et de Souss-Massa (37,7%).