La question de la "La famille et les fondements de l'Etat social" a été au cœur du 3e Congrès de la femme RNIiste, tenu samedi à Marrakech, à l'initiative de la Fédération Nationale des Femmes du Rassemblement National des Indépendants. Suivez La Vie éco sur Telegram Marqué par la présence du président du RNI et Chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch, ainsi que des membres du bureau politique, aux côtés de responsables africaines de Mauritanie, du Nigeria et du Niger, ainsi que d'Europe et du Canada, le 3e Congrès de la femme RNIste intervient en marge des chantiers et projets stratégiques visant à améliorer la situation de la famille et des femmes. Dans une allocution lors de la séance plénière, la membre du bureau politique du parti et présidente de l'Association Régionale des femmes RNIstes de Marrakech-Safi, Meriem Rmili, a indiqué que cette rencontre constitue l'occasion de mettre en lumière les efforts et les programmes mis en œuvre dans le but d'instaurer les fondements de l'Etat social, conformément aux orientations royales et dans le cadre des efforts du gouvernement visant à consolider les bases du développement global, «une question d'une importance cruciale pour un avenir durable pour tous». Elle a, dans ce sens, souligné la position du parti sur l'importance de prioriser les générations futures, considérées comme le pilier de l'avenir, notant que cet objectif ne peut être atteint qu'en accordant une attention particulière aux femmes et en leur assurant une autonomisation dans tous les domaines, afin qu'elles puissent être des partenaires actives dans la construction du Maroc moderne et progressiste. De son côté, la présidente de la Fédération Nationale des Femmes RNIstes, Amina Benkhadra, a relevé que le choix du thème de ce congrès s'inscrit dans le contexte actuel, marqué par l'engagement du gouvernement dans la mise en œuvre de grands chantiers de développement en vue d'établir les bases de l'Etat social. «Dans le cadre de la dynamique que connaît le Royaume pour renforcer les fondements de l'Etat social, la famille a bénéficié d'une attention particulière et a été placée au cœur des préoccupations gouvernementales, conformément aux Hautes Instruction de SM le Roi Mohammed VI», a-t-elle relevé, ajoutant que la Fédération a concentré son attention lors de ce congrès sur l'adoption des questions familiales et de ses composantes dans l'Etat social. Elle a également souligné l'engagement continu de la Fédération à accompagner cette dynamique afin que les femmes contribuent, aux côtés des hommes, à l'édification d'un Maroc de dignité et de progrès sous la conduite éclairée de SM le Roi, étant donné que le Souverain n'a de cesse d'accorder une importance capitale au soutien des femmes et à la protection de la famille. De plus, Mme Benkhadra a mis l'accent sur la contribution du RNI dans le débat sociétal visant à améliorer la situation des femmes dans tous les aspects de la vie, en élaborant ses propositions selon une approche qui fait de la famille le pilier solide de la société et le foyer pour tous ses membres, dans un cadre d'équilibre et de cohésion. «La Fédération vise, à travers cette rencontre, à mettre en lumière et reconnaître les efforts déployés par tous les composants du gouvernement au cours de la 1ère moitié du mandat gouvernemental, dans la mise en œuvre de réformes structurelles et de projets de développement importants, conformément aux Hautes Directives Royales, plaçant ainsi la famille marocaine au cœur de leurs préoccupations», a-t-elle poursuivi. Pour sa part, la vice-présidente de la branche féminine du Parti progressiste au Nigeria (APC), Bello Zainab Ibrahim, a abordé l'évolution de la participation politique des femmes dans son pays, mettant en lumière la nécessité d'introduire davantage de mécanismes pour étendre cette participation et permettre aux femmes d'accéder à des postes de prise de décision et de responsabilité. Son tour venu, Fourera Sotty Maïga, du Mouvement des femmes pour la protection de la patrie au Niger, a souligné le rôle actif des femmes dans la contribution à la stabilité politique et à la résolution des conflits dans les pays, appelant à renforcer davantage l'autonomisation des femmes dans la politique, l'économie et la société en général. Elle a, en outre, mis en avant l'importance du partage d'expériences entre les instances partisanes des pays africains pour promouvoir la situation des femmes dans tous les domaines et renforcer leur participation politique. La présidente de la Fédération mauritanienne des régions, Fatimatou Mint Abdel Malick, a, quant à elle, déclaré que le choix du thème de ce congrès reflète une compréhension approfondie du lien entre l'édification d'une famille sur des fondements solides et le renforcement de la cohésion sociale de l'Etat ainsi que son développement, en considérant la famille comme le socle de tout projet communautaire visant la réussite. Mme Mint Abdel Malick, également présidente de la région de Nouakchott, s'est ensuite penchée sur les efforts déployés par les autorités mauritaniennes pour consacrer le principe de l'égalité entre les femmes et les hommes, ainsi que l'élaboration de plans, de programmes et de stratégies visant l'autonomisation économique, politique et sociale des femmes. À la clôture de cette session, Mustapha Baitas, membre du bureau politique du RNI, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, a souligné que la troisième édition du Congrès de la Femme RNIiste offre une occasion propice pour engager un débat authentique, approfondi, sérieux et responsable sur les questions urgentes concernant les femmes, positionnant le Royaume en tant que précurseur dans ces discussions audacieuses et courageuses. Il a affirmé que le parti «maintiendra son engagement dans le processus de développement», mettant en avant la responsabilité qui incombe aux élus de se conformer à la vision éclairée du Souverain. Cette rencontre a été marquée par la présentation d'un film institutionnel mettant en lumière les accomplissements réalisés en faveur de la famille et de la société au cours de la première moitié du mandat gouvernemental. Au programme figuraient également des ateliers portant sur les thèmes, «Le système éducatif et son rôle dans l'amélioration de la situation des femmes», «La généralisation de la protection sociale et le renforcement du système de santé national», «L'aide sociale directe en tant que pierre angulaire de la préservation de la dignité familiale», «L'importance de l'implication des femmes en politique comme fondement essentiel de l'établissement de l'Etat social», et «L'économie sociale et solidaire comme puissant levier pour faire face aux crises».