Les engagements pris par le Royaume pour renforcer les droits et l'autonomisation économique des femmes, comprennent la généralisation de la protection sociale de façon à soutenir la justice sociale globale, à accélérer la transition vers une économie verte et à faire face aux effets du changement climatique. Suivez La Vie éco sur Telegram Le Maroc s'est engagé, lundi à Genève, à renforcer les droits et l'autonomisation économique des femmes. Lors de la réunion de haut niveau commémorant le 75ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a souligné l'engagement du Maroc à consolider les droits des femmes, à travers la révision du Code de la famille, et la promotion de l'autonomisation économique de la femme. Les engagements pris par le Royaume à l'occasion de cet événement, organisé par le Haut-Commissariat aux droits de l'homme, comprennent la généralisation de la protection sociale de façon à soutenir la justice sociale globale, à accélérer la transition vers une économie verte et à faire face aux effets du changement climatique. Abdellatif Ouabi a souligné l'engagement du Royaume à continuer de lutter contre les discours de haine et l'extrémisme violent et à consolider les valeurs de paix, de tolérance et de coexistence. Dans le cadre de cette réunion, le Maroc a présenté un engagement commun avec le Paraguay et le Portugal à œuvrer pour faciliter l'institutionnalisation de la coopération, du dialogue et de l'échange d'expertise et d'expérience, via la mise en place d'un réseau international de ces mécanismes nationaux en 2024, ce qui contribuera à encourager la création et le développement de ces mécanismes, de manière à renforcer l'interaction des Etats avec le système international des droits de l'Homme. Cet engagement est né, selon le ministre de la Justice, d'une prise de conscience de l'importance du rôle des mécanismes nationaux de mise en œuvre, d'élaboration des rapports et de suivi pour la préparation et la présentation des rapports, le suivi de la mise en œuvre des recommandations et l'interaction avec les mécanismes nationaux et internationaux des droits de l'Homme, conformément aux résolutions du Conseil des droits de l'Homme relatives aux mécanismes nationaux et en cohérence avec les efforts du Groupe d'amis de ces mécanismes et à la Déclaration de Marrakech publiée en décembre 2022. Cette réunion internationale, dont le programme comprend diverses sessions et tables rondes, vise à renforcer le consensus mondial sur l'universalité des droits de l'homme, à concevoir une vision des droits de l'homme pour les 25 prochaines années et à mettre en valeur les acquis obtenus depuis l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme.