Le parlementaire haraki a été condamné pour dilapidation des deniers publics et détournement de fonds. Son procès fait suite à la publication d'un rapport de la Cour des comptes. Suivez La Vie éco sur Telegram Le 4e vice-président de la deuxième Chambre et membre du groupe du Mouvement populaire, a été condamné jeudi à trois ans de prison fermes et une amende de 30.000 dirhams. Mehdi Atmoun vient d'être condamné en première instance par la Chambre chargée des crimes financiers près la Cour d'appel de Casablanca. Il a été jugé en compagnie de neuf autres personnes qui ont écopé de peines d'emprisonnement allant de six mois à deux ans et des amendes comprises entre 500 et 10.000 dirhams. Tout ce monde a été condamné pour dilapidation des deniers publics et détournement de fonds. Le mis en cause et ses complices ont comparu début janvier, devant la Cour d'appel de Casablanca. Les faits pour lesquels ils sont poursuivis remontent à l'année 2019. A l'époque, sur la base des conclusions d'un rapport de la Cour des comptes sur la gestion de la commune de Khouribga, le ministère public avait ordonné l'ouverture d'une enquête. La mission a été confiée à la Brigade nationale de police judiciaire (BNPJ). Les investigations menées par la police judiciaire ont confirmé les accusations contenues dans le rapport de la Cour des comptes. Il s'agit de graves dysfonctionnements de violations commises par l'accusé dans la gestion financière et administrative de la commune dont il assurait la présidence jusqu'aux élections de 2021. Bien sûr, le conseiller parlementaire, poursuivi en liberté, pourra interjeter appel et même aller en cassation après. Ce qui pourrait lui laisser suffisamment de temps pour finir son mandat parlementaire. C'est d'ailleurs le cas de plusieurs de ses collègues de la première comme de la deuxième Chambre dont certains membres de son propre parti, qui ont été condamnés pour dilapidation des biens publics et détournement de fonds.