L'Assemblée Générale Ordinaire de l'Association Nationale des Médias et des Editeurs (ANME) s'est tenue en présence de plus que 80 entreprises de presse des différents médias. À l'ordre du jour de cette réunion, la présentation des rapports moral et financier de l'association, mais aussi le renouvellement du bureau. Driss Chahtane a été réélu à l'unanimité en tant que Président de l'Association Nationale des Médias et des Editeurs (ANME), lors de l'Assemblée générale de l'ANME qui s'est tenue jeudi 22 septembre à Casablanca. L'Assemblée a également délégué au Président le pouvoir de constituer le bureau exécutif de cette structure. A cette occasion, le Président de l'ANME, a rappelé que le bureau exécutif possédait à présent une vision très claire qui va dans le sens des attentes des entreprises de médias et des journalistes. « Aujourd'hui, le secteur n'a plus besoin de subventions. Nous ne sommes pas en train de quémander de l'aide. Il faut que l'on sache que notre secteur est créateur de richesse et est capable d'accompagner l'investissement », a déclaré Chahtane. «Nous devons développer des entreprises de médias qui soient fortes et qui puissent produire un rayonnement qui soit impactant aussi bien sur le plan national qu'à l'international, et ce d'autant plus que le Maroc doit aujourd'hui faire face à de nombreux ennemis. Nos entreprises médias doivent donc unanimement faire front pour contrer cette hostilité étrangère contre le Royaume. La cause de l'Etat doit être inconditionnellement soutenue et considérée comme une priorité suprême et absolue», a-t-il ajouté. Chahtane a par la suite égrené les différentes aspirations de l'association, parmi lesquelles l'importance de se concentrer sur les mécanismes juridiques adaptés en vue de rehausser le secteur de la presse et d'en préserver les acquis en parfaite harmonie avec le ministère de tutelle et les autres départements concernés. Il a souligné que l'association nouait aujourd'hui plusieurs rapports avec des membres de partis et avec des représentants parlementaires, de même qu'elle est en train de finaliser une proposition de loi qui sera bientôt directement communiquée aux autorités compétentes. Cette proposition de loi intégrera notamment la question du salaire minimal des journalistes qui se doit d'être fixé à un net de 7500 DH par mois. Parallèlement à tous ces chantiers, l'association travaille en outre à se doter, de manière imminente, d'un nouveau siège.