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La suppression de l'exonération sur les plus-values affole la Bourse
Publié dans La Vie éco le 02 - 12 - 2005

Une semaine particulièrement animée : réservations à la hausse, des +6% à la pelle… l'engouement est manifeste.
Les «small caps» à l'honneur.
Le retour de la taxe sur les plus-values à partir du 1er janvier pousse
les investisseurs à réaliser leurs bénéfices.
Il fallait s'y attendre. Le retour, prévu en 2006, de la taxe sur les plus-values réalisées en Bourse, après quatre années d'exonération, a stimulé la frénésie des investisseurs en Bourse. Si les institutionnels ont l'habitude de recourir à des opérations de windows dressing, dont l'objectif est de revaloriser le portefeuille, cette année, les particuliers se sont mêlés à la fête. Ils veulent prendre leurs bénéfices avant le 30 décembre courant, tant qu'ils sont défiscalisés. Le marché reste d'ailleurs divisé par rapport à la taxation des plus-values boursières. Si certains pensent qu'elle est à même de freiner l'élan de la place financière casablancaise, d'autres pensent que le taux (10%) ne devrait pas vraiment dissuader les boursicoteurs pourvu qu'ils puissent voir les cours de leurs titres progresser. D'autres – ceux qui suivent de plus près les Bourses internationales – s'estiment même heureux que le taux d'imposition soit aussi bas, comparé aux taux pratiqués sous d'autres cieux.
Ces allers-retours ont naturellement dopé les volumes. Mardi 29 novembre, le marché central était particulièrement animé : 682,32 millions de dirhams de titres échangés, dont 462,8 millions réalisés sur le marché actions. Un analyste qui suit les transactions depuis plusieurs années parle de situation exceptionnelle. «Jamais le marché central n'a été aussi dynamique, hors opérations exceptionnelles et stratégiques. Les opérations d'allers-retours ne peuvent être considérées en tant que telles. Ce sont des mouvements du marché qui ont pour objectif une optimisation fiscale et c'est tant mieux», explique-t-il.
Les volumes sont justifiés mais quid de la hausse des cours ?
Si les allers-retours expliquent les volumes exceptionnels qui devront d'ailleurs se poursuivre jusqu'à la fin de l'année, qu'est-ce qui justifie la hausse des cours de certaines valeurs ? Lundi, par exemple, la journée boursière a même été «historique» puisque pas moins de six valeurs ont été réservées à la hausse (Berliet Maroc, Diac Salaf, Carnaud, SCE, Maghreb Oxygène, IB Maroc.co). 29 autres ont vu leur cours progresser, dont une dizaine ont carrément flirté avec le seuil de 6%, le taux de croissance maximum autorisé en une séance boursière : Marocaine-Vie, Papelera de Tetuan, Sonasid, Balima, Auto Hall, SNI… Les indices s'étaient ainsi bonifiés de 1,08% pour le Masi (indice global du marché) et de 1,28% pour le Madex (indice des valeurs les plus actives).
Mardi, le marché a marqué une certaine décélération, les indices n'ayant progressé que de 0,22 pour le Masi et 0,25% pour le Madex pour porter leurs performances depuis le début de l'année respectivement à 24,46% et 25,34%.
Mais si globalement le marché a timidement évolué, cela n'a pas empêché certaines valeurs de continuer sur leur lancée. CIH (+5,98%), Sonasid (+5,91%), Diac Equipement (+5,63%), Marocaine-Vie (+4,26%), Aluminium du Maroc (+4%) et Taslif (+3,99%) en constituent le peloton de tête. CIH, Diac Salaf, Le Carton, Papelera de Tetuan et IB Maroc.com ont d'ailleurs été réservées à la hausse à la clôture de la séance.
Vraisemblablement, comme explique un analyste financier, «les gestionnaires de fonds qui ont longtemps boudé les petites (small caps) et moyennes capitalisations se rabattent aujourd'hui sur cette catégorie, maintenant que les grosses capitalisations ont montré leurs limites». Il est vrai qu'en terme de valorisation par les multiples de bénéfices (price earning ratio), les small caps s'avèrent alléchantes et leur cours ont flambé depuis quelques mois.
Mais il n'y a pas que les small caps qui bénéficient de la hausse. Les mastodontes de la cote ont aussi tiré profit de l'engouement. C'est le cas du CIH, de la Sonasid et de la SNI. Alors que la CDG a annoncé une Offre publique d'achat sur les titres CIH, à un prix unitaire de 50 dirhams, le cours de la valeur bancaire ne cesse de progresser. Mardi, l'action CIH était de 69,40 dirhams, soit 40% de plus que le tarif offert par la Caisse de dépôt et de gestion. Les investisseurs, pour une fois, n'ont pas cédé aux méthodes de valorisation retenues par le futur acquéreur et ont préféré conserver, voire renforcer la présence du titre dans leur portefeuille. «Un camouflet pour la CDG», tient à souligner un trader.
Pour ce qui est de la Sonasid et de son actionnaire de référence, la SNI, la hausse des cours a pour origine une rumeur, non encore confirmée, publiée en fin de semaine dernière par un confrère. La SNI serait sur le point de céder sa participation dans Sonasid au groupe français Arcelor. Cela a suffi pour enflammer les cours des deux groupes, qui ont tiré l'Ona dans leur sillage.
Toujours est-il que certaines hausses sont évidemment artificiellement provoquées en vue d'une revente à très court terme. Les traders déclarent être «dépassés par les événements». «Nous n'avons pas de visibilité et on ne sait pas qui intervient», avoue, désabusé, l'un d'entre eux. Mais cela ne les empêche pas de supputer une performance du Masi de 25 à 30% à fin décembre.


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