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Le déficit budgétaire devrait se situer à 2,5% du PIB pour 2007
Publié dans La Vie éco le 27 - 07 - 2007

Forte progression des impôts indirects, en particulier la TVA, et les recettes de monopoles.
Taux de croissance à deux chiffres pour les dépenses de compensation et d'investissement.
L'exécution de la Loi de finances 2007, sur les cinq premiers mois de l'année, se déroule de manière très satisfaisante, selon les indications fournies par la direction du Trésor. Les recettes ordinaires ont progressé de 16,1% à 64,8 milliards de DH, soit un taux de réalisation (par rapport aux prévisions) de 49,3%. Fait intéressant à souligner, l'essentiel des recettes ordinaires est constitué des rentrées fiscales. Celles-ci ont atteint à fin mai plus de 56 milliards de DH, soit une évolution de 16,1% par rapport à la Loi de finances 2006, à la même période de l'année. Et ce montant correspond à 50,4% des recettes fiscales prévues au titre de la Loi de finances 2007.
Dans les recettes fiscales, les impôts directs ont déjà rapporté 24,9 milliards de DH (+ 13,5%), soit un taux de réalisation de 51%. Contrairement au passé, les recettes de l'impôt sur les sociétés (IS) et celles de l'impôt sur le revenu (IR) ne sont pas très éloignées, tant en ce qui concerne les prévisions que les réalisations. Ainsi, sur les 25,6 milliards de DH de recettes de l'IS prévus, 12,6 milliards ont déjà été réalisés, ce qui représente une évolution de 14% et un taux de réalisation de 49,1%. S'agissant de l'IR, la recette s'élève à 11,5 milliards de DH, sur 21,6 milliards prévus, soit une réalisation de 53,3% et une progression de 14%, là encore, par rapport à 2006.
Mais ce sont les impôts indirects qui ont progressé plus fortement (+ 19,3% à 21,3 milliards de DH), en particulier la TVA (+ 24,4% à 14,2 milliards de DH), enregistrant des taux de réalisation respectifs de 48,3% et 50,6%. La taxe intérieure de consommation (TIC), quant à elle, a évolué de 10,4% à 7,1 milliards de dirhams, sous l'effet d'une hausse des recettes de la TIC sur le tabac (+ 14,3%) et les produits énergétiques (+ 11,5%). Même les droits de douane, sous l'effet sans doute d'une hausse des importations – d'où l'aggravation du déficit de la balance commerciale – ont évolué de 10,4%, tandis que les droits d'enregistrement et de timbre semblent exploser (+ 24,5%), probablement en liaison avec le boom de l'immobilier.
Recul des recettes de privatisations
Pour leur part, les recettes ordinaires non fiscales ont augmenté de 21,9% et les recettes ordinaires non fiscales hors privatisation de 21,8% ; autrement dit, il n'y a pratiquement pas de recettes de privatisation pour le moment. Par conséquent, ce qui a boosté ces recettes ordinaires non fiscales, ce sont, d'une part, les recettes de monopoles (+ 22,3% à 4,7 milliards de dirhams) et les «autres recettes» (+ 21% à 2,7 milliards de dirhams).
Quid des dépenses ? Globalement, elles sont en ligne avec les prévisions. Pour le moment, du moins, les dépenses globales se sont élevées à fin mai à 62,6 milliards de DH, soit un taux de réalisation de 42,5%, mais une progression de 16% par rapport à la même période de 2006. Contrairement au passé, cette hausse des dépenses n'est pas le fait des salaires (seulement une petite progression de 5,7%), mais surtout des dépenses d'investissement (+ 23,8%), des dépenses des «autres biens et services» (+ 38,7%), de la dette publique (+ 16,5%, dont + 28 % pour la dette intérieure et 14,9% pour la dette extérieure) et, c'est devenu récurrent, de la compensation (+ 15,3%).
Cette situation des charges et ressources, telle que dressée par les services du Trésor, dégage un solde budgétaire excédentaire de 2,1 milliards de DH.
Toutefois, ce bon comportement des recettes, fiscales surtout, risque d'être légèrement «perturbé» par une accélération des dépenses au deuxième semestre de l'année, croient pouvoir avancer des responsables au ministère des finances.
En seraient responsables, notamment, les dépenses de compensation qui pourraient aller au-delà (quelque 11 milliards de DH) de ce qui a été prévu (8,3 milliards). Et ceci en raison de la brusque mais néanmoins prévisible hausse du prix du baril de pétrole qui, déjà, a gagné un dollar (66 au lieu de 65) par rapport à l'hypothèse de travail retenue dans la Loi de finances. Comme pour noircir un peu cette zone grise d'un tableau plutôt flatteur, le surcroît de dépenses interviendrait dans un contexte de recul des recettes de privatisation : 3 milliards de DH au lieu des 4,5 milliards prévus.
Pour autant, l'actuelle Loi de finances devrait se clôturer avec un déficit – toute chose égale par ailleurs – bien moindre que ce que recommande le Pacte de stabilité de l'Union européenne : 2,5% du nouveau PIB.


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