Dans la presse nationale de ce lundi 09 septembre : Mezouar ministre des Finances et Akhennouch revient au RNI. La BNPJ enquête avec des marocains revenant de Syrie. Benkirane et Mezouar tranchent la liste des ministrables d'ici mardi. Démantèlement d'un réseau criminel de vol de voiture et de falsification de sceaux officiels. Assabah : Mezouar ministre des Finances et Akhannouch revient au RNI Abdelillah Benkirane a convaincu l'aile dure de son parti d'octroyer le portefeuille du ministère des Finances à Salaheddine Mezouar et de transformer l'ancien ministère des Finances en une Direction sous tutelle du ministre de l'Economie et des finances. Le quotidien Assabah annonce qu'Akhennouch réintégrera le RNI pour occuper son poste précédent au gouvernement, précisant qu'il ne sera plus ministre de l'Economie et des Finances comme l'en avait chargé Abdelilah Benkirane, car ce poste reviendra dorénavant à Salaheddine Mezouar. Assabah ajoute que le RNI s'est accaparé du secteur de l'Economie sociale par la création de deux nouveaux départements, dont l'un sera destiné à la promotion des PME, en concluant que la nouvelle restructuration du gouvernement a coûté la place aux deux ministres PJD, Driss Azami et Abdelkader Amara. Benkirane et Mezouar tranchent la liste des ministrables du RNI d'ici mardi Selon le quotidien Al Massae, la liste des ministrables du RNI sera tranchée par Benkirane et Mezouar lundi ou mardi, avant d'être soumise à l'appréciation du Cabinet royal. Al Massae annonce que la nouvelle équipe gouvernementale commencera à travailler après avoir reçu la confiance du Palais, sans devoir passer par une investiture devant le Parlement comme le veut l'article 88 de la Constitution. Ahmed Atef : le gouvernement a passé 18 mois de son mandat dans des polémiques inutiles Dans un entretien avec le quotidien Assabah, le membre du bureau exécutif de la Confédération démocratique du travail (CDT), Ahmed Atef a déclaré que « le gouvernement a passé 18 mois de son mandat dans des polémiques inutiles ». Et d'ajouter : « lorsque nous parlons du salaire minimum, il faut prendre en compte le seuil minimum d'un vie digne et des besoins quotidiens avec la hausse du prix de l'immobilier que le travailleur est obligé de supporter lors du paiement de son loyer ou de ses traites mensuelles. Ce qui rend la situation intenable pour quelqu'un qui gagne entre 2000 et 3000 dirhams par mois à tel point que les gens louent aujourd'hui des matelas au lieu des maisons. C'est pour cela que les 3000 dirhams de salaire minimum promis par le gouvernement d'içi 4 ans ne seront pas suffisants devant l'augmentation du coût de la vie. Une situation compliquée pour ceux qui touchent entre 5000 et 6000 dirhams et à fortiori pour les personnes qui touchent moins ». La BNPJ enquête sur des marocains revenant de Syrie La Brigade Nationale de la Police Judiciaire (BNPJ) mène une enquête sur trois personnes ayant voulu rejoindre la résistance armée contre les forces de Bachar Al Assad en Syrie. Le quotidien Al Massae signale qu'il s'agit de trois jeunes arrêtés par les autorités turques à la frontière entre la Syrie et la Turquie puis extradés vers le Maroc pour avoir tenté de rejoindre des djihadistes. Selon Al Massae, la BNPJ a auditionné les trois personnes dont l'une est originaire de la ville de Tétouan. Les questions ont porté sur les motifs qui les ont incité quitter le Maroc pour combattre en Syrie. Démantèlement d'un réseau criminel de vol de voiture et de falsification de documents officiels Une dangereuse bande criminelle spécialisée dans le vol de voitures par violence et la falsification de sceaux, de documents, de timbres officiels, de polices d'assurance, et d'autorisations d'agrément pour l'import, a été arrêtée par la police de Rabat. Ces documents permettaient aux malfaiteurs d'écouler aisément les véhicules volés sur le marché de l'argus automobile. Selon le quotidien Assabah, l'activité de l'organisation couvrait l'ensemble du territoire. L'opération de filet a débuté le mercredi dernier en mettant la main sur huit suspects et s'est étendue aux villes de Rabat, Romani, Kénitra et Fès. A Taroudant, des malfaiteurs abusent du nom du prince Rachid pour leurs opérations d'escroquerie A Taroudant, une enquête judiciaire a été ouverte suite à une plainte déposée par des agriculteurs contre une bande d'escrocs prétendant entretenir des relations avec un membre influent de la famille royale qui serait prêt à leur octroyer des dons financiers. Une fausse lettre imitant la signature du Cabinet du prince à Rabat a été saisie et dans laquelle il est question d'octroyer une importante somme d'argent à l'un des plaignants.