Une décision d'un tribunal rend justice à un détenu contre le ministère public. Choubani loue les «efforts» de Dehhak. Des parlementaires demandent la fermeture du secrétariat général du gouvernement. Des réunions privées dans la villa de Talbi Alami pour choisir les ministres du RNI. Ce sont là les principaux titres des quotidiens parus ce week-end Une décision d'un tribunal rend justice à un détenu contre le ministère public Un jugement émis par le tribunal administratif de Rabat vient de rompre le vieux principe juridique consacrant « l'irresponsabilité » du parquet. Selon le quotidien Akhbar Al Youm, c'est la première fois dans l'histoire de la justice marocaine qu'une jurisprudence reconnait une « erreur » du ministère public dans le cadre du contrôle qu'il exerce sur la police judiciaire. Le jugement a décidé que l'Etat doit indemniser cette « erreur » en versant des dommages intérêt de cent mille dirhams à la victime défendue par le doyen des avocats et ancien président de l'association des avocats du Maroc, Abderrahim Jamai. Choubani loue les « efforts » de Dehhak Akhbar Al Youm annonce que les parlementaires de l'opposition et de la majorité ont été déçus des explications présentées devant eux à l'hémicycle par le ministre chargé des relations avec le parlement, Lahbib Choubani qui a tenté de justifier le non respect d'un engagement pris auparavant par le gouvernement de ne pas présenter le projet de loi sur les commissions d'enquêtes parlementaires et d'en laisser l'initiative à la Chambre des représentants sous forme d'une proposition de loi. Benkirane s'adressera à sa « minorité gouvernementale » devant la Chambre des représentants Selon le quotidien Akhbar Al Youm, le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, se retrouvera une nouvelle fois devant des sièges vides à la Chambre des représentants dans le cadre de la séance mensuelle consacrée à l'évaluation de la politique générale du gouvernement. Ceci est la conséquence de la décision prise par les partis de l'opposition ainsi que par le parti de l'Istiqlal de boycotter la séance en signe de protestation contre ce que l'opposition qualifie de « domination gouvernementale » qui est devenue aujourd'hui par la force des choses « une minorité gouvernementale ». Les exigences du RNI compliquent la tâche de Benkirane Le quotidien Assabah publie la déclaration d'un dirigeant du RNI selon laquelle "Mezouar a demandé au chef du gouvernement de lui consacrer des portefeuilles ministériels importants à caractère économique et social pour sauver le Maroc d'une seconde crise cardiaque". Le RNI ne souhaite pas non plus collaborer avec des ministres PJD qui, selon la source, ont transformé leurs ministères en bastion du parti. La même source a confié que Mezouar tente de se débarrasser des ministres appartenant au MUR, l'aile idéologique du PJD. Des députés exigent la fermeture du secrétariat général du gouvernement Lors d'une réunion de la commission de la justice et des droits de l'homme au parlement, le président du groupe parlementaire du PAM, Abdellatif Wahbi, a demandé la fermeture du secrétariat général du gouvernement. Le député met en cause la médiocrité des textes juridiques produits par le SGG tant sur le plan du fond que sur le plan de la forme. De son côté, le député du groupe socialiste, Hassan Tariq a qualifié le ministère « d'entité anti-démocratique ». A ce propos, le quotidien Al Massae rapporte que la séance de la commission a été hier une occasion pour fustiger le SGG et le gouvernement Benkirane. Des réunions privées dans la villa de Talbi Alami pour choisir les ministres du RNI Le quotidien Al Massae révèle que la bataille des « ministrables » s'est déclenchée au sein du RNI immédiatement après la rencontre, lundi dernier entre Salaheddine Mezouar et Abdelillah Benkirane. Al Massae rapporte que la liste des ministres du RNI dans le Benkirane II se mijote dans des réunions privées chez le président du groupe parlementaire RNI, Rachid Talbi Alami. 15 milliards de dollars pour le développement et l'exploitation de deux mines de fer Selon le quotidien Al Alam, c'est la première fois dans l'histoire de l'Algérie que le Premier ministre Abdelmalek Sellal se rend à Tindouf, portant avec lui des projets d'investissement d'une enveloppe de 15 milliards de dollars. Une occasion pour l'officiel algérien d'adresser des messages clairs et d'autres codés à son voisin de l'Ouest et plus particulièrement au parti de l'Istiqlal.