Ce mercredi 28 août, les quotidiens nationaux ont titré dans leurs unes : le PAM demande à juger le ministre de l'Education nationale, Mohammed El Ouafa et le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Lahcen Daoudi. Le conflit entre le PDG de la SAMIR, Jamal Baamer et l'actionnaire d'"Ifriqia", Aziz Akhenouch au centre d'une guerre dans le secteur de la distribution des hydrocarbures. Le spectre d'un gouvernement de minorité hante la coalition tripartite. Plus de 34 anciens détenus politiques accusent le secrétaire général du CNDH, Mohammed Sebbar de fuir ses responsabilités. Le PAM veut juger El Ouafa et Daoudi en raison de la crise de l'Enseignement Mustapha Mrizek, président du Forum "Authenticité et modernité" réunissant des professeurs de l'enseignement supérieur, a demandé de juger le ministre de l'Education nationale Mohammed El Ouafa, et le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Lahcen Daoudi, pour, ce que Mrizek qualifie de "crimes" commis par ces deux responsables contre "les enfants du peuple marocain". Selon le quotidien Al Akhbar, Mrizek a précisé qu'une telle demande de reddition des comptes n'est pas une attaque contre ces personnes en tant qu'individu mais en leur qualité de responsables politiques chargés d'exécuter la politique du gouvernement Benkirane dans le secteur de l'éducation. Un secteur qui, selon Mrizek, a rompu avec les acquis et l'expérience positive accumulée dans ce domaine en l'absence d'une stratégie clairement définie où les objectifs globaux doivent converger avec les objectifs spéciaux. Le spectre d'un gouvernement minoritaire plane sur l'alliance tripartite Selon le quotidien Assabah, Il est attendu que le Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, se dirige vers ses alliés gouvernementaux, Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS, et Mhand Elanser, patron du MP, pour trouver une solution à la formation du prochain gouvernement. Benkirane chercherait à obtenir de ses alliés des concessions qui lui permettraient de rapprocher leurs points de vue de celui du chef du RNI, Salaheddine Mezouar qui s'accroche à une restructuration générale intersectorielle du gouvernement Benkirane II. Le terrorisme mobilise les services de sécurité dans l'Oriental Selon le quotidien Assabah, les forces de sécurité de la région de l'Oriental ont levé leur niveau d'alerte depuis la fin de la semaine dernière et ont pris les précautions d'usage craignant l'infiltration d'éléments terroristes sur le territoire national. Selon la même source, des renforts sécuritaires ont été déployés dans la région frontalière avec l'Algérie, après l'attaque terroriste commise par un groupe armé contre trois personnes âgées entre 30 et 50 ans, trouvées égorgées dans la région de Jbel Hidas, près de la frontière avec le Maroc. Les divergences entre Baamer et Akhenouch au centre d'une guerre dans le secteur des hydrocarbures Le quotidien Al Massae a révélé que la guerre qui fait rage actuellement dans le secteur de la distribution des hydrocarbures est en réalité une guerre entre le PDG de la Samir, Jamal Baamer et l'actionnaire du groupe "Ifriquia ", Aziz Akhenouch. Le groupement des pétroliers marocains subirait des pressions de la part des responsables du groupe appartenant au milliardaire Aziz Akhenouch, au moment ou d'autres entreprises membres du même groupement subissent involontairement les conséquences de ce conflit entre les deux géants des hydrocarbures. Un passager gifle une hôtesse de l'air et retarde de deux heures un vol vers Madrid Selon Al Massae, un avion de la compagnie "Ryanair", n'a pas pu décoller de l'aéroport Laroui de Nador à son horaire prévu, après qu'un passager eut giflé l'une des hôtesses de l'appareil et causé ainsi un retard de deux heures pour le vol à destination de Madrid. Plus de 34 anciens détenus politiques accusent Sebbar de fuir ses responsabilités D'anciens détenus politiques, victimes de graves violations des droits de l'homme, ont tenu à organiser un sit-in devant le CNDH en campant devant l'institution depuis le 22 août dernier. Selon le quotidien Al Alam, ces protestataires dénoncent l'indifférence des responsables du Conseil face à leurs demandes d'indemnisations, et exigent l'accélération de la mise en œuvre des recommandations de l'Instance équité et réconciliation.