Selon la banque d'affaires américaine, IAM est surévaluée sur le marché. Goldman Sachs recommande de vendre les titres de l'opérateur à cause des mauvaises perspectives de croissance et de concurrence. Lors de sa récente sortie sur Maroc Telecom, Goldman Sachs n'a pas du tout été tendre. La banque d'affaires américaine souligne que la valeur IAM est surévaluée par le marché. Alors que Maroc Telecom se négocie actuellement autour de 9,57 euros, Goldman Sachs l'a valorisé à 6,8 euros. Des chiffres tombés dans un timing qui est loin de ravir l'actionnaire majoritaire de Maroc Telecom, Vivendi, qui est à quelques semaines de vendre ses 67 % détenus dans le capital de l'opérateur historique marocain. Goldman Sachs fait constater que malgré ses coupes et plans sociaux, les charges évoluent à une vitesse supérieure à celle des revenus. Une réalité qui, combinée aux mauvaises perspectives qu'offre le marché marocain des télécoms, n'augure rien de bon pour le premier opérateur du pays. En effet, la concurrence dans le marché marocain est de plus en plus rude, et Maroc Telecom en a payé récemment le prix, en annonçant une baisse de son chiffre d'affaires de 3,2 %. Goldman Sachs conclue sa note de recherche par une recommandation à la vente, au vu des mauvaises perspectives. A en croire le document, les belles années de Maroc Telecom semblent bien derrière elle. Vivendi, le principal actionnaire d'IAM à côté de l'Etat marocain est en train de négocier la mise en vente de ses 67 % avec 3 opérateurs. Vivendi qui tablait sur un montant de la transaction qui dépasserait les 6 milliards d'euros n'a eu qu'une offre de rachat à un milliard de moins.