Selon les autorités locales d'Al Hoceima, le mouvement du 20 février est capable de déstabiliser l'ordre public. Elles ont, par conséquent, interdit une rencontre publique à l'occasion du 2ème anniversaire du mouvement. « Dans votre activité, vous invitez un courant qui n'est pas autorisé (le M20, ndlr) ce qui risque de déstabiliser l'ordre général. Nous vous notifions par conséquent l'interdiction de cette activité » tel est le message reçu par le président de l'Association marocaine des droits humains, section d'Al Hoceima, la veille d'une rencontre portant sur l'emprisonnement politique et les martyrs du 20 février. La rencontre qui devait se tenir au complexe culturel et sportif d'Al Hoceima a donc été annulée, et le complexe protégé par les forces de l'ordre qui ont empêché toute personne d'y accéder. Les organisations présentes se sont dirigées par la suite au siège de l'AMDH à Al Hoceima, également encerclé par la police, ou ils comptent tenir leur activité et répondre à cette « censure » de la part des autorités.