Du nouveau chez la Direction générale de la Sûreté nationale. Après les GUS (groupes urbains de sûreté) et les GMC (groupes mobiles de la circulation), la carte d'identité électronique (prévue pour 2007), la DGSN passe à la vitesse supérieure pour équiper la police mobile d'un système automatisé d'identification judiciaire pour la prévention, la détection et la répression du crime. Le nouveau procédé, déjà existant dans des pays de l'Europe et des Etats-Unis, offre aux policiers, là où ils se trouvent, des services judiciaires spécialisés et donne des informations sur les casiers judiciaires. Autrement dit, un agent de police pourra désormais, à partir de son estafette, vérifier si la personne interpellée fait partie des délinquants recherchés ou tout simplement s'il a un casier judiciaire bien fourni. Les tests effectués à Rabat sont concluants et la DGSN compte le généraliser, à partir de cette semaine, dans toutes les grandes villes du pays.