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Centre de recherches Maroco-chinois : Réussir son projet passe par le mandarin

Nombreux sont les entrepreneurs marocains qui ont fait de la Chine une destination d'affaires. L'ignorance du mandarin et du savoir-faire chinois freinent cet élan. Plus de 60 hommes d'affaires marocains ont pu dépasser ce handicap en suivant les études récemment mises en place par le Centre de recherches maroco-chinois.
Que peut bien faire un Centre de recherches chinois (CRMC) au Maroc ? Le CRMC est une passerelle économique, scientifique et culturelle entre les deux pays. C'est sans détour que son directeur fondateur, Chamseddine El Hajraoui, répond à la question. « Il s'agit de faciliter surtout la communication entre Marocains et Chinois : hommes d'affaires notamment, mais aussi experts, futurs étudiants, etc.». Et d'ajouter : « Tout le monde se rend compte aujourd'hui de la puissance économique de la Chine. Nos hommes d'affaires ont alors intérêt à se mettre rapidement à la langue et à la culture de ce pays continent ».
Implanté à Casablanca depuis 2004, cet organisme privé est créé par un groupe de chercheurs marocains et chinois avec le soutien moral de l'ambassade de Chine au Maroc.
En dépit des difficultés linguistiques, les hommes d'affaires marocains continuent de se rendre par vagues successives en Chine pour essayer de mettre en place des formes de partenariats dans différents secteurs économiques. «C'est cet intérêt manifesté pour construire des liens économiques forts avec la 4ème puissance économique mondiale que nous avons estimé qu'il est temps de faire quelque chose pour raffermir cet élan », poursuit le Dr Chamseddine El Hajraoui. Et la meilleure façon d'arriver passe par la langue et la culture. Pour apprendre le chinois, le CRMC a conçu quelque chose de très simple. Grâce à l'alphabet latin, les Marocains en général, les hommes d'affaires en particulier, ont désormais l'opportunité d'apprendre le mandarin en un temps raisonnable.
Ce système d'apprentissage bénéficie du concours de l'Université de Pékin mais aussi de ses chercheurs. Les programmes de formation choisis pour le Maroc sont les décalques de ceux qui se font dans les pays européens. C'est une méthode qui va de l'initiation du candidat au mandarin jusqu'à sa maîtrise.
Chaque programme comporte un tronc commun de quatre mois. À la fin de ce niveau d'apprentissage, le candidat peut se perfectionner en chinois commercial et/ou technique. Ainsi, il se spécialisera en jargon textile, touristique… ou informatique.
Cette période de spécialisation ne dure généralement que deux mois.
"Les Marocains doivent aussi installer des bureaux pareils en Chine car c'est la meilleure façon d'apprendre la culture et la langue chinoises", conseille le directeur fondateur du CRMC. Quant au coût de la formation, le responsable dudit centre assure qu'il est à la portée des hommes d'affaires. Depuis 2005, date à laquelle le centre a été mis en place, déjà 60 hommes d'affaires ont été formés en langue et en savoir-faire chinois. Une partie de ces hommes d'affaires sont aujourd'hui envoyés en Chine pour faire des cours de perfectionnement. Ils viennent surtout des secteurs textile, touristique, de quincaillerie, électrique et électronique, informatique…
Avec une année d'existence, le CRMC a eu le mérite d'avoir réalisé un guide très fourni en conseils destinés aux entrepreneurs marocains. Ces derniers peuvent ainsi y apprendre la manière de bien négocier avec les Chinois pour réussir leur projet. Le plus important dans ce processus est la connaissance du mandarin et de ses subtilités linguistiques « mais aussi épouser la manière de faire à la chinoise», affirme-t-il.
Importateurs marocains de produits chinois : victimes des marges trop élevées
Les Chinois ont tout simplement répondu à une demande de la population marocaine en quête de produits chinois. Cette réponse émane d'une commerçante chinoise installée à Derb Omar. Elle a accepté de nous parler sans décliner son identité.
« Les Chinois n'ont pas envahi le Maroc », estime-t-elle. En Chine, il existe des produits de différentes qualités comme partout ailleurs dans le monde. Sur un article donné, le client a devant lui le premier, le deuxième et le troisième choix. Les importateurs marocains à plus de 95 % n'achètent que le troisième choix parce qu'il est de loin moins cher que les deux précédents. Une fois au Maroc, ils se font des marges très intéressantes sur le dos des consommateurs marocains.
Nous ne faisons que leur emboîter le pas dans ce sens avec cette différence que nous sommes de loin moins chers. A titre indicatif, un commerçant chinois installé au Maroc et un importateur marocain achètent un article au même prix sur le marché de Shanghai, ils ont supporté les mêmes coûts de transport, payé les mêmes taxes jusqu'à l'entrée dans le magasin de vente ; si le premier vend le produit pour récupérer une marge donnée, le second essaiera d'avoir cinq fois plus. C'est cette situation intenable provoquée par la concurrence des commerçants chinois que leurs homologues marocains n'arrivent pas à suivre.
Pratique
Le CRMC est situé à Casablanca au boulevard Mohammed V, place Albert 1er, 60, résidence Mansouria 5ème étage n° 13.
E-mail : [email protected]
Ce centre contribue au développement des relations d'amitié et de coopération entre le Maroc et la Chine. Il se donne aussi l'ambition de promouvoir les échanges culturels, scientifiques, économiques et la facilitation du transfert de technologie et de savoir-faire chinois.


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