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Des points de vue discordants
Publié dans La Gazette du Maroc le 27 - 02 - 2006


Tarification de l'AMO
Si la mise en route de l'Assurance maladie obligatoire (AMO) est prévue pour ce 1er mars 2006, cet événement important pourrait tout simplement connaître des couacs. Il se pourrait que cela se fasse sans la participation du secteur libéral.
Le lancement de l'Assurance maladie obligatoire (AMO) va-t-il être reporté ? Tout semble bien l'indiquer pour le moment.
Et pour cause, les différents acteurs de ce dossier que sont les deux principaux gestionnaires, en l'occurrence, la CNSS et la CNOPS, ainsi que les prestataires de soins restent sur des voies discordantes sur l'arrêt des tarifs devant désormais être appliqués. Ce climat a été résumé par le monsieur AMO de la CNSS, Hassan Abdelmalki : "Lors de la réunion du 22 février 2006, les professionnels de la santé ont exprimé leur déception, ont pris acte de la proposition tarifaire des organismes gestionnaires de l'AMO et ont souhaité un délai qui leur permette de consulter leurs confrères avant de nous transmettre leur position".
Les professionnels de la santé estiment à l'unisson que tout ce remue-ménage autour des tarifications aurait pu être évité si on les avait associés à la proposition tarifaire qui a été faite sur la base d'une étude actuarielle réalisée à partir des données statistiques et de l'historique de la CNOPS. Manifestement, cela n'a pas été fait et risque de coûter cher, puisque si l'AMO est lancée à la date prévue, c'est-à-dire au 1er mars 2006, il se pourrait que cet événement ait lieu sans la participation du secteur libéral. Si cette éventualité existe, on peut espérer pourtant que les différentes parties trouvent un modus vivendi sur la grille tarifaire et qui satisfera tout le monde. " Ce que nous avons mis sur la table reste une proposition et les négociations sont toujours ouvertes", assure Hassan Abdelmalki. De son côté, Farouk Iraqui, président de l'Association nationale des cliniques privées (ANCP) déclare : " Nous ne sommes pas limités par la date de la mise en application de l'AMO par la CNSS, à partir de ce 1er mars. Tant qu'il n'y a pas un accord sur la tarification, l'AMO se fera sans le secteur libéral".
D'ailleurs, le ministère de la Santé, les gestionnaires de l'AMO, l'Association nationale des cliniques privées (ANCP), le Syndicat national des médecins du secteur libéral (SNMSL), le Conseil de l'Ordre des médecins ainsi que l'Agence nationale de l'assurance maladie (ANAM) s'attendaient un peu à cette situation. Seulement, à en croire les prestataires, le ministère et les gestionnaires ont voulu laisser ce volet pour la fin, espérant faire ensuite un forcing pour l'adoption de la grille tarifaire. Ce qui est sûr, c'est que la proposition du gouvernement est loin de faire l'unanimité.
Les tarifs de base proposés sont de 40 et 60 DH pour les généralistes, selon l'organisme gestionnaire, CNOPS ou CNSS. Les visites à domicile sont aussi proposées aux mêmes prix.
Quant aux spécialistes, le tarif de base les concernant est proposé à 120 DH pour la CNSS et à 60 DH pour la CNOPS. Le remboursement de ces actes et des autres (7 grilles tarifaires en tout) dans le cadre de l'assurance maladie obligatoire se basera sur ces prix. Rappelons que le taux est de 70 % de la tarification de référence pour les soins prodigués par le privé et 90 % pour le public.
" Il s'agit de propositions ridicules qui insultent les médecins et déconsidèrent la profession et l'acte médical ", s'insurge Farouk Iraqui. Partant, l'ANCP et le SNMSL ont menacé de ne pas participer à la réunion du mercredi 22 février au cours de laquelle les gestionnaires devaient présenter officiellement des contre-propositions. Finalement, de commun accord, les deux organisations des prestataires de soins n'ont pas pratiqué la politique de la chaise vide. Ils ont réclamé un délai pour consulter leurs bases. Mais pour combien de temps ?


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