La protection du patrimoine sur la table du conseil de gouvernement    Le Sénat paraguayen apporte un soutien sans équivoque à l'intégrité territoriale du Maroc    Un budget sans souffle qui ne répond pas aux problèmes réels du pays    Pegasus : Ignacio Cembrero n'a aucune preuve et la justice espagnole incapable de traiter le fond de l'affaire    MRE : un pilier pour le développement, mais des défis persistent    Industrie: les chiffres clés révélés par Aziz Akhannouch    Maroc 2035 : Quelles contributions du secteur privé ?    Un nouvel horizon pour l'immobilier professionnel à Casablanca    « Mise en œuvre maîtrisée, Matériaux et Bâtiments valorisés »    La Russie dévoile les grandes lignes de sa doctrine nucléaire actualisée    Le G20 soutient un cessez-le-feu à Gaza et au Liban    Les travaux du méga-port "Dakhla Atlantique" progressent et atteignent 27 % d'avancement    LDC féminine de la CAF : l'AS FAR s'offre le FC Masar (2-1) et retrouve la finale    CAF Awards : Achraf Hakimi mérite-t-il de remporter le Ballon d'or africain?    LDC féminine CAF : L'AS FAR en quête d'une place en finale    Volailles : l'ANPC exhorte les couvoirs nationaux «à cesser les hausses excessives et injustifiées des prix en fixant une barrière tarifaire»    Des marques marocaines tentent de se faire une place dans l'alimentation pour animaux    «Les relations amicales entre nos deux pays sont en développement constant et durable.»    Loubaba Laalej transcende la plume et le pinceau    Avec Gladiator 2, les cinémas marocains se refont une santé    Fête de l'Indépendance: le Roi félicité par le Serviteur des Lieux saints de l'Islam    Maroc : amélioration notable du taux de remplissage des barrages au Maroc en 2024    Trafic de drogue et de substances psychotropes : une arrestation à Meknès    Elim CAN 2025 : Brahim Diaz, grand gagnant de ce rassemblement    CAF Awards 2024 : Achraf Hakimi dans la liste des cinq finalistes pour le titre de Joueur Africain de l'Année    Maroc-Lesotho : À quelle heure et sur quelle chaîne suivre le match ?    Le Soudan du Sud menacé d'insécurité alimentaire aiguë en 2025    Burkina Faso. Les attaques terroristes privent la population d'accès aux soins    Les Gabonais disent oui à la nouvelle Constitution    Cybersécurité : Pourquoi le Maroc veut verrouiller son Cloud [INTEGRAL]    Averses orageuses localement fortes avec rafales de vent lundi et mardi dans plusieurs provinces    La famille de la Sûreté Nationale célèbre l'excellence académique, sportive et artistique de ses enfants    Les prévisions du mardi 19 novembre    Couverture sociale: Le Maroc partage son expérience avec les pays de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel    PLF 2025 : place au second round    G20 : Biden promet 4 milliards de dollars aux pays pauvres    FIFM 2024 : Conversation avec Monica Bellucci autour de son dernier film    Planet Africa, l'exposition itinérante entame sa tournée à Rabat    «Les plus belles baies du monde» jettent l'ancre à Dakhla    Compétence en anglais : le Maroc conserve sa 76e place    Le Maroc ouvre ses portes à la viande rouge espagnole grâce à un nouvel accord commercial    CAF Awards 2024 : Achraf Hakimi parmi les 5 finalistes pour le titre de joueur africain de l'année    Averses orageuses localement fortes avec rafales de vent lundi et mardi dans plusieurs provinces    Inondations en Espagne : Un deuxième convoi marocain est arrivé à Valence    Donald Trump nomme Brendan Carr président de la Commission de régulation des télécoms    L'Humeur : Le SMAPP veut construire l'avenir    MAGAZINE : Abdellatif Chagra ou la distinction faite homme    Fondation Al Mada. Un projet pionnier pour démocratiser l'accès des jeunes à l'art    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le sherpa du Président
Publié dans La Gazette du Maroc le 01 - 07 - 2002


Brahim Benjelloun-Touimi
Brahim Benjelloun Touimi est un homme souvent occupé. Ses importantes responsabilités au sein
du groupe BMCE font
de lui l'un des piliers
de son développement. Après avoir pris en charge depuis plusieurs années
le secrétariat du groupe BMCE, il en devient aujourd'hui le directeur général, un poste dans lequel il a été récemment nommé dans la foulée
de la nouvelle organisation adoptée par le conseil d'administration
de la BMCE. Mais, avant d'atterrir dans cette banque, il a passé plus de quatre années à l'étranger où il s'est vu confier plusieurs responsabilités au sein d'institutions financières des plus prestigieuses
dans le monde.
Toujours débordé et absorbé par un travail presque “fou”, Brahim Benjelloun Touimi, à peine sorti d'une réunion avec le Comité exécutif, qu'il enclenche une autre avec le Président de la Banque. Du temps libre, il en trouve rarement. Il est le Sherpa du Président du groupe BMCE. Il prépare plusieurs de ses dossiers qui reflètent les multiples responsabilités du Président Othman Benjelloun, et dans certains cas, il le représente dans les plus grandes manifestations nationales et internationales. Ses preuves, il les a montrées en Europe, essentiellement en France, où il s'est vu confier d'importantes responsabilités dans des institutions financières prestigieuses.
C'est au Fonds monétaire international, à l'occasion d'un stage où il avait travaillé sur les régimes de change, qu'il a débuté sa carrière en parallèle avec le déroulement de ses études. En 1985, il obtient son doctorat, dans une spécialité baptisée “monnaie, finance et banque”. Cette spécialité rare à l'époque lui a ouvert les portes des marchés des capitaux européens dont les structures embryonnaires commençaient à se constituer pour les besoins de la mise
en place d'une plate-forme monétaire européenne. En 1986, le gouvernement socialiste qui gérait la France à l'époque a initié le démarrage du marché à terme des instruments financiers (MATIF). L'occasion se présentait alors pour lui pour mettre en application ses connaissances. Recruté en tant qu'agent des marchés interbancaires, une espèce de courtier sur les marchés des capitaux, Brahim Benjelloun s'est vu attribuer la mission d'aider son employeur à mettre en place la structure en charge
des nouveaux produits financiers, parmi lesquels “les Matifs”. 
Suivi des marchés internationaux
Comment ? D'abord, en mettant en place avec des informaticiens des programmes qui permettaient de gérer les positions des banques “clientes”. Au milieu des années 80, les marchés financiers français n'étaient pas dotés de systèmes développés d'informations comme l'étaient les marchés américain et allemand. Sa position d'économiste qu'il occupait dans une maison française de courtage, avant de rejoindre en 1988, la banque d'affaires Paribas, l'a amené à suivre de près tout ce qui se passait sur les deux marchés, américain et allemand, qui exerçaient une grande influence sur le marché français. Il était parmi les premiers économistes de salles de marchés car, auparavant, explique-t-il, “les banques étaient dotées de simples services d'études qui élaboraient des analyses de la conjoncture sur un mois ou trois mois”. Peu de temps après, il se voit proposer par Paribas un poste qui consistait à prendre la responsabilité de la recherche concernant le seul marché français. Cette nouvelle tâche qu'il fût appelé à exercer de 1988 à 1990
l'eût contraint à effectuer chaque semaine des voyages à Londres pour boucler la lettre hebdomadaire que la maison Paribas adressait “assidûment” à ses clients. Vite, il s'est fait remarquer par ses patrons de Londres qui lui ont proposé de les rejoindre au siège de Paribas. Pour le séduire, ils lui ont proposé d'élargir la couverture à d'autres marchés qu'il analysait. En 1990, et conformément à cette proposition, il devait s'établir à Londres. Mais, les conditions un peu particulières de sa famille l'ont poussé à réfléchir sérieusement à un retour définitif au Maroc. Décidé en concertation avec son épouse qu'il avait connue depuis le lycée, ce retour à la mère-patrie s'est déroulé comme il l'avait souhaité puisqu'il avait promis à sa femme de ne pas y retourner s'il n'intégrait pas un organisme international. Son séjour préliminaire au Maroc a eu comme résultat de faire la connaissance de Abdellatif Jouahri, ancien ministre des Finances et ex-patron de la BMCE, avant que celle-ci ne soit privatisée. Ce contact précieux a chamboulé toute sa vie professionnelle. Convaincu par ses compétences, l'ancien patron de la BMCE lui a proposé de travailler à ses côtés. Parce qu'il avait misé sur l'homme plutôt que sur l'institution, Benjelloun n'a pas hésité un seul instant à accepter sa proposition. Tout de suite après, il avait envoyé, par fax, à partir de Casablanca, sa démission officielle à ses patrons de Paribas à Londres. Commence alors une autre aventure au sein de la BMCE. D'abord, l'époque d'avant sa privatisation.
Belle aventure à la BMCE
À son entrée dans la banque, B.Benjelloun a évolué dans la direction de l'international. Petit à petit, la relation se consolidait entre lui et son patron qui, en le voyant assumer avec brio toutes ses responsabilités, lui avait confié les missions les plus importantes. Maroc Inter Titres, Marfin qui ont ancré le groupe BMCE dans l'ère des marchés des capitaux, étaient l'oeuvre d'une jeune équipe constituée par B.Benjelloun qui a veillé à leur mise en place à l'aide de jeunes financiers comme Zouheir Bensaid et Hassan Bouhemou, promus aujourd'hui à des postes clés de responsabilité, dans les plus grandes institutions financières de l'économie marocaine. En 1995 a eu lieu la privatisation de la BMCE. Abdellatif Jouahri quitte la présidence de la banque, Othman Benjelloun le remplace. Même si les noms de famille de Brahim et de Othman laissent croire l'existence de liens quelconques entre eux, les deux hommes ne se connaissaient même pas. Othman Benjelloun fait alors la connaissance de Brahim Benjelloun et le teste en lui accordant des premiers travaux. Peu après le départ de Mohamed Fassi Fihri qui prenait en charge le Secrétariat du Groupe BMCE, Brahim Benjelloun fut alors nommé à ce poste. En l'espace de quelque temps, il est devenu l'un des centres de gestion les plus importants au sein de la banque car il s'occupait de la gestion de toutes les activités administratives et de support liées à l'exploitation courante du groupe. Aujourd'hui, il occupe le poste de directeur général de la BMCE dans lequel il a été récemment nommé dans la foulée de la nouvelle organisation adoptée par le conseil d'administration de la banque.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.